Categories
Uncategorized

Réforme de la LPP 2024 : Ce Qui Change pour Votre Prévoyance Professionnelle

Réforme de la LPP 2024 : Ce Qui Change pour Votre Prévoyance Professionnelle

Réforme LPP 2024

SOMMAIRE :

TROUVEZ LE MEILLEUR LIBRE PASSAGE

La réforme de la LPP (Loi sur la prévoyance professionnelle) prévue pour le 22 septembre 2024 est un enjeu crucial pour la prévoyance en Suisse. Face aux défis démographiques et économiques, cette réforme propose des ajustements importants qui impacteront directement les rentes de retraite de nombreux assurés.

Cet article vous explique en détail les principaux changements et ce que cela signifie pour vous.

Résumé et contenu de l’article :

  • Taux de conversion réduit : Le taux de conversion passera de 6.8 % à 6.0 %.

  • Montant de coordination ajusté : Il passera d’un montant fixe de 25 725 CHF à 20 % du salaire AVS (jusqu’à 17 640 CHF max).

  • Bonifications de vieillesse modifiées : Les taux de cotisation par âge seront réduits pour encourager l’emploi des seniors.

  • Suppléments de rente transitoires : Suppléments de 2 400 CHF, 1 800 CHF, et 1 200 CHF par an selon les classes d’âge proches de la retraite.

  • Suppléments dégressifs : Supplément dégressif pour les avoirs de vieillesse entre 220 500 et 441 000 CHF.

  • Meilleure couverture pour les femmes et bas revenus : Réduction de la part coordonnée pour améliorer les rentes.

  • Coordination renforcée entre les piliers : Alignement des prestations pour mieux couvrir les bas et moyens revenus.

comparatif 3eme pilier geneve

Pourquoi une Réforme de la LPP ?

La LPP ou le 2ème Pilier Suisse fait partie intégrante du système de retraite suisse, complémentaire au 1er pilier (AVS/AI).

Elle vise à maintenir le niveau de vie des retraités en combinant les prestations des deux piliers.

Cependant, avec l’augmentation de l’espérance de vie et des rendements financiers plus faibles, le système actuel est sous pression.

La réforme de 2024 a pour objectif d’adapter la LPP à ces nouvelles réalités.

Les Changements Clés de la Réforme LPP 2024

Abaissement du Taux de Conversion

Définition : Le taux de conversion est le pourcentage du capital épargné qui est transformé en rente annuelle à la retraite. Actuellement, ce taux est fixé à 6.8 % pour la part obligatoire de la LPP.

Proposition de la Réforme : Le taux de conversion devrait être abaissé à environ 6.0 %. Cette baisse a pour but de refléter les rendements plus bas des investissements de la caisse de pension et l’augmentation de la durée de vie des retraités.

Impact sur les Rentes : Pour un capital de retraite de 100’000 CHF, la rente annuelle passerait de 6’800 CHF à 6’000 CHF. Cela représente une diminution significative, ce qui inquiète de nombreux assurés. Pour compenser cette baisse, des mesures spécifiques sont prévues pour les personnes proches de la retraite.

Nouvelles Bonifications de Vieillesse

Définition : Les bonifications de vieillesse sont les taux de cotisation LPP qui augmentent avec l’âge de l’assuré, pour compenser le fait que plus l’âge avance, plus le temps pour épargner est court.

Actuel :
– 25 à 34 ans : 7 % du salaire assuré.
– 35 à 44 ans : 10 %.
– 45 à 54 ans : 15 %.
– 55 à 65 ans : 18 %.

Proposition de la Réforme : La réforme propose une réduction progressive des taux pour les plus âgés afin de réduire les coûts pour les employeurs et d’encourager les seniors à rester sur le marché du travail plus longtemps. Par exemple, le taux pour les 55-65 ans pourrait passer de 18 % à 16 %.

Mesures Compensatoires

Pour atténuer l’impact de la baisse du taux de conversion, la réforme introduit des compensations pour les assurés proches de la retraite.

Exemple : Une personne âgée de 58 ans en 2024, avec un salaire annuel de 70’000 CHF, pourrait recevoir une compensation annuelle de 1’500 CHF à 3’000 CHF pour couvrir la perte due à la réduction du taux de conversion.

Impact pour les Femmes et les Bas Revenus

Les femmes sont souvent désavantagées dans le système de prévoyance en raison de carrières interrompues ou à temps partiel. La réforme propose de réduire la part coordonnée (actuellement fixée à 25’725 CHF), ce qui augmenterait le salaire assuré pour les bas revenus et les temps partiels.

Exemple : Pour une femme travaillant à 50 % avec un salaire annuel de 40’000 CHF, la réduction de la part coordonnée augmenterait son capital de prévoyance et donc sa rente de retraite.

Ajustement du Montant de Coordination

Le montant de coordination, qui était auparavant un montant fixe de 25 725 CHF, sera ajusté pour devenir un seuil variable, représentant 20 % du salaire AVS. Ce seuil variable pourra aller jusqu’à un maximum de 17 640 CHF. Ce changement vise à mieux adapter la couverture LPP en fonction des différents niveaux de revenus.

Coordination entre le 1er et le 2e Pilier

Un meilleur alignement entre le 1er pilier (AVS/AI) et le 2e pilier (LPP) est également proposé pour améliorer la couverture des revenus moyens et faibles. Cela pourrait inclure une réduction du seuil minimal pour être couvert par la LPP, actuellement fixé à 22’050 CHF.

Prestations Transitoires pour les Assurés Proches de la Retraite

Des prestations transitoires sont prévues pour les personnes appartenant aux 15 premières classes d’âge avant l’âge de la retraite, afin de compenser l’impact de la réforme :

  • Pour les cinq premières classes d’âge, un supplément de rente de 2 400 CHF par an sera versé, tant que l’avoir de vieillesse ne dépasse pas 220 500 CHF.
  • Pour les cinq classes d’âge suivantes, ce supplément sera de 1 800 CHF par an.
  • Pour les cinq dernières classes d’âge, le supplément sera réduit à 1 200 CHF par an.

Les assurés dont l’avoir de vieillesse se situe entre 220 500 et 441 000 CHF bénéficieront d’un supplément dégressif, dont le montant exact sera déterminé par une échelle dégressive établie par le Conseil fédéral. Au-delà d’un avoir de 441 000 CHF, aucun supplément de rente ne sera accordé.

Ce Que la Réforme Signifie pour Vous

Pour les assurés, ces changements signifient qu’il est essentiel de revoir leur planification de retraite. Les personnes proches de la retraite devraient consulter un conseiller financier pour évaluer l’impact des nouvelles mesures et ajuster leurs contributions si nécessaire.

Exemple de Cas : Un employé de 50 ans gagnant 80’000 CHF par an pourrait voir sa rente diminuer de 8 % avec le nouveau taux de conversion, ce qui représente une perte annuelle de 4’800 CHF à la retraite. Planifier des contributions supplémentaires ou des investissements alternatifs pourrait compenser cette réduction.

Arguments Pour et Contre la Réforme

Argument pour la réforme LPP :

– Assurer la viabilité financière du système.
– Adapter les prestations aux réalités économiques.
– Encourager le maintien en emploi des seniors.

Argument contre la réforme LPP :

– Diminution des rentes pour les futurs retraités.
– Inquiétudes sur l’efficacité des mesures compensatoires.
– Impacts potentiellement négatifs pour les bas revenus et les femmes.

Prochaines Étapes : Votation et Mise en Œuvre

La réforme sera soumise à votation populaire le 22 septembre 2024.

En cas d’acceptation, les nouvelles règles entreront en vigueur progressivement, avec des mesures transitoires pour les assurés les plus proches de la retraite.

FAQ sur la Réforme LPP 2024

Qui sera le plus impacté par la réforme ?
– Les personnes proches de la retraite et celles avec des rentes de la part obligatoire de la LPP seront les plus touchées par la baisse du taux de conversion.

Quelles mesures compensatoires sont proposées ?
– Des allocations spécifiques pour les assurés proches de la retraite et des ajustements pour les bas revenus et les femmes.

Quand la réforme entrera-t-elle en vigueur ?
– Si elle est acceptée lors de la votation du 22 septembre 2024, la réforme sera mise en œuvre progressivement.

Comment puis-je compenser la baisse de ma rente ?
– Il est recommandé de consulter un conseiller financier pour évaluer les options, telles que des contributions supplémentaires à la prévoyance ou d’autres investissements.

Quelles sont les prochaines étapes après la votation ?
– En cas de vote positif, un calendrier de mise en œuvre sera établi, avec des mesures transitoires pour les assurés proches de la retraite.

CONTACTEZ UN EXPERT DU 2EME PILIER !

Categories
Uncategorized

2ème Pilier et Chômage : Guide pour comprendre Vos Droits et Vos Options !

2ème Pilier et Chômage : Guide pour comprendre Vos Droits et Vos Options !

2ème pilier et chômage

SOMMAIRE :

TROUVEZ LE MEILLEUR LIBRE PASSAGE

Le chômage est une situation difficile qui peut générer beaucoup d’incertitudes, notamment en ce qui concerne vos finances et votre avenir.

Parmi les questions fréquentes, celle du 2ème pilier revient souvent : que devient-il en cas de chômage ?

Comment pouvez-vous maintenir votre prévoyance professionnelle durant cette période ?

Cet article a pour but de vous guider à travers les implications du chômage sur votre 2ème pilier et de vous offrir des conseils pratiques pour protéger vos droits et options.

Qu’est-ce que le 2ème Pilier ?

En Suisse, le système de prévoyance repose sur trois piliers : le 1er pilier (AVS/AI), le 2ème pilier (prévoyance professionnelle) et le 3ème pilier (prévoyance privée).

Le 2ème pilier, ou prévoyance professionnelle, est obligatoire pour tous les salariés et vise à compléter le 1er pilier pour vous permettre de maintenir votre niveau de vie à la retraite.

Ce pilier est financé par des cotisations lpp de l’employé et de l’employeur, et il assure également une protection en cas d’invalidité ou de décès.

Lorsque vous travaillez, votre employeur verse des cotisations à votre caisse de pension (ou caisse de prévoyance), mais que se passe-t-il en cas de chômage ? Voyons cela plus en détail.

2EME PILIER EN SUISSE

Impact du Chômage sur le 2ème Pilier

Le chômage a un impact direct sur le 2ème pilier, car lorsque vous n’avez plus d’emploi, vous cessez de cotiser à la caisse de pension de votre employeur.

Cela signifie que vous n’accumulez plus de nouvelles prestations de vieillesse, d’invalidité ou de décès. De plus, vos cotisations cessent d’augmenter, ce qui peut affecter le montant final de votre retraite.

Cependant, cela ne signifie pas que vos acquis disparaissent. Les prestations accumulées jusqu’à la perte de votre emploi restent acquises et sont transférées sur un compte de libre passage, que nous explorerons plus en détail ci-dessous.

BON À SAVOIR : Comparez maintenant les meilleurs compte de libre passage ici !

Options en Cas de Chômage

  • Maintien de la Couverture : Même si vous êtes au chômage, vous pouvez maintenir une couverture limitée pour les risques d’invalidité et de décès, mais pas pour la vieillesse. L’assurance-chômage suisse couvre vos cotisations pour les risques d’invalidité et de décès auprès de l’institution supplétive LPP, ce qui vous offre une certaine sécurité durant cette période.

  • Compte de Libre Passage : Lorsque vous perdez votre emploi, les fonds accumulés dans votre caisse de pension sont transférés sur un compte de libre passage. Ce compte agit comme une sorte de “coffre-fort” pour votre 2ème pilier jusqu’à ce que vous retrouviez un emploi ou que vous atteigniez l’âge de la retraite. Il est important de choisir un compte de libre passage qui offre de bonnes conditions, comme des frais de gestion réduits et un taux d’intérêt compétitif.

  • Versement en Capital : Dans certains cas, vous pouvez demander le versement en capital de votre 2ème pilier. Cela est possible si vous quittez définitivement la Suisse, si vous devenez indépendant ou si votre prestation de libre passage est inférieure à une certaine limite. Cependant, cette option doit être considérée avec prudence car elle peut avoir des implications fiscales et réduire votre sécurité financière à long terme.

Les Droits des Chômeurs vis-à-vis du 2ème Pilier

En tant que chômeur, vous avez des droits spécifiques concernant votre 2ème pilier :

  • Couverture d’Invalidité et de Décès : Comme mentionné, même sans emploi, vous continuez d’être couvert pour les risques d’invalidité et de décès. Cela signifie que si un incident grave survient, vous ou vos proches recevrez une prestation de la part de l’institution supplétive.

  • Maintien de la Prestation de Vieillesse : Bien que vous ne cotisiez plus, vos prestations acquises jusqu’à la date de chômage sont sécurisées dans votre compte de libre passage. Vous avez le droit de choisir l’institution qui gérera ce compte, ce qui peut avoir un impact sur la rentabilité de vos économies.

  • Possibilité de Cotisations Volontaires : Si vous avez les moyens financiers, vous pouvez continuer à alimenter votre compte de libre passage par des cotisations volontaires. Cela peut être une stratégie intéressante pour ceux qui souhaitent minimiser l’impact du chômage sur leur retraite.

Conseils pour Optimiser sa Prévoyance en Période de Chômage

Naviguer la période de chômage peut être stressant, mais voici quelques conseils pour vous aider à optimiser votre prévoyance :

  1. Choisissez le Bon Compte de Libre Passage : Toutes les institutions ne se valent pas. Comparez les offres et privilégiez celles avec des frais bas et un bon rendement. Cela peut faire une grande différence sur le long terme. Pour accéder à notre comparatif des comptes de libre passage vous pouvez contactez notre équipe !

  2. Évitez de Retirer votre 2ème Pilier : À moins d’une nécessité absolue, évitez de retirer vos fonds sous forme de capital. Cela peut vous priver d’une sécurité financière importante pour l’avenir.

  3. Restez Informé : Les règles et les droits peuvent évoluer. Tenez-vous informé des changements législatifs et des options disponibles pour les chômeurs. N’hésitez pas à consulter un conseiller financier pour des conseils personnalisés.

  4. Préparez Votre Retour à l’Emploi : Plus vite vous retrouvez un emploi, plus vite vous recommencerez à cotiser à votre 2ème pilier. Cela limitera l’impact du chômage sur votre retraite future.

FRONTALIER LPP DEPART A L'ETRANGER

Un Cadre Juridique qui Protège les Travailleurs Proches de la Retraite

Au printemps 2019, le Parlement suisse a introduit une réforme législative influençant la prévoyance professionnelle. Selon l’article 47a de la Loi sur la Prévoyance Professionnelle (LPP), les chômeurs âgés de 58 ans et plus peuvent désormais maintenir leur assurance, même après la perte de leur emploi.

Concrètement, cela signifie que les personnes qui se retrouvent sans emploi peu avant leur retraite ont la possibilité de conserver leur niveau de prévoyance professionnelle. P

Pour bénéficier de cette protection, l’assuré de 58 ans ou plus doit soumettre une demande dans les 30 jours suivant la fin de son contrat de travail afin de garantir le maintien de son assurance.

Questions Fréquentes sur le 2ème Pilier et le Chômage

1. Puis-je continuer à cotiser à mon 2ème pilier en étant au chômage ?
Non, vous ne pouvez pas continuer à cotiser pour les prestations de vieillesse, mais l’assurance-chômage couvre les risques d’invalidité et de décès.

2. Qu’est-ce qu’un compte de libre passage ?
C’est un compte sur lequel sont transférées vos prestations de 2ème pilier lorsque vous perdez votre emploi. Il conserve vos acquis jusqu’à ce que vous retrouviez un emploi ou atteigniez l’âge de la retraite.

3. Dois-je retirer mon 2ème pilier si je quitte la Suisse ?
Si vous quittez définitivement la Suisse pour un pays hors UE/AELE, vous pouvez retirer votre 2ème pilier. Pour un pays de l’UE/AELE, seules les prestations au-dessus du minimum légal peuvent être retirées.

Conclusion

Le 2ème pilier est un élément clé de votre sécurité financière, même en cas de chômage. Comprendre vos droits et options vous permettra de faire des choix éclairés pour protéger votre avenir. Que vous choisissiez de maintenir une couverture via un compte de libre passage ou d’optimiser vos prestations, l’essentiel est de rester informé et de prendre des décisions en accord avec vos besoins personnels et financiers.

CONTACTEZ UN EXPERT DU 2EME PILIER !

Categories
Uncategorized

5 Conseils URGENT : Augmenter sa retraite Suisse !

Comment Augmenter Votre Retraite en Suisse : top 5 conseils (2024)

COMMENT AUGMENTER SA RETRAITE SUISSE

SOMMAIRE :

TROUVEZ LE MEILLEUR 3ÈME PILIER

Augmenter sa retraite en Suisse est une préoccupation majeure pour de nombreuses personnes approchant l’âge de la retraite.

Que vous soyez salarié, indépendant, ou expatrié, il existe des moyens concrets pour maximiser vos revenus et assurer votre sécurité financière.

Dans cet article, nous vous proposons des solutions personnalisées et éthiques, conçues pour vous aider à naviguer dans le système de retraite suisse en toute confiance.

En adoptant une approche financière humaine et réfléchie, vous pourrez profiter d’une retraite sereine et à l’abri des soucis financiers.

Évaluez Votre Rente  1er Pilier AVS

Calculer votre rente AVS peut sembler complexe. Le montant maximum pour une rente individuelle atteint 2’450 francs par mois, soit 29’400 francs par an.

Pour percevoir ce montant intégral, il est nécessaire d’avoir eu un revenu annuel moyen d’au moins 88’200 francs sur toute la période de cotisation, soit 44 ans pour les hommes et 43 ans pour les femmes. Ce calcul tient compte du facteur de revalorisation ainsi que des éventuelles bonifications pour enfants et soins.

Les couples mariés à la retraite peuvent recevoir un maximum de 3’675 francs par mois, tandis que les couples non mariés peuvent percevoir jusqu’à 4’900 francs si chacun remplit les conditions d’une rente AVS maximale.

Dès 2026, tous les retraités suisses pourraient bénéficier d’une 13e rente mensuelle, suite à la décision prise par le peuple suisse en début d’année 2024.

À partir de 40 ans, il est possible de demander une estimation gratuite de votre future rente auprès de votre caisse de compensation AVS, et ce, tous les cinq ans.

Évaluez Votre Rente  2ème Pilier LPP

La rente du deuxième pilier (LPP) est déterminée par les contributions versées tout au long de votre carrière ainsi que par les règles spécifiques de votre caisse de pension.

Lorsque vous atteignez l’âge de la retraite, vous percevrez en général la somme accumulée sous forme de rente mensuelle ou de capital.

Il est cependant possible de retirer jusqu’à un quart de votre deuxième pilier en capital, avec le reste versé sous forme de rente mensuelle. Certaines caisses de pension permettent même un retrait en capital plus important, voire la totalité du capital à la place d’une rente.

Le montant de votre rente de vieillesse dépend du « taux de conversion », qui est le pourcentage utilisé pour convertir le capital accumulé sur votre deuxième pilier en une rente annuelle à vie. Le taux de conversion minimal est fixé par la loi, et il est actuellement de 6,8 %.

Augmenter Vos Revenus en Réalisant un Rachat dans Votre Caisse de Pension

La Loi fédérale sur la prévoyance professionnelle (LPP) offre aux salariés la possibilité d’effectuer des rachats d’années de cotisation, sous réserve que leur institution de prévoyance le permette.

Ces rachats d’années constituent des contributions volontaires, financées par l’assuré, afin de combler les lacunes dans la prévoyance professionnelle et ainsi optimiser son 2ème pilier.

Avant de procéder à un rachat, il est essentiel de consulter votre institution de prévoyance pour connaître le montant maximum que vous pouvez racheter. Ce montant viendra s’ajouter à votre capital de caisse de pension, augmentant ainsi la rente que vous percevrez lors de votre retraite.

En outre, le montant racheté est déductible de vos revenus imposables et n’est plus considéré comme faisant partie de votre fortune, ce qui permet de réaliser une économie fiscale significative l’année du rachat.

 

2EME PILIER EN SUISSE

Augmenter Vos Revenus Grâce au 3ème Pilier A ou B

Pour optimiser votre épargne retraite, il est recommandé de cotiser régulièrement à un 3ème pilier, idéalement chaque année, en fonction de vos capacités financières, jusqu’à votre départ à la retraite.

Si vous êtes actif professionnellement, le pilier 3A (ou 3ème pilier lié) est souvent la meilleure option. Les cotisations annuelles permettent non seulement de constituer un capital pour la retraite, mais aussi de réduire votre charge fiscale, car les montants versés sont déductibles du revenu imposable et ne font pas partie de la fortune imposable.

Au moment de la retraite, le capital accumulé dans le pilier 3A est soumis à un impôt unique, distinct des autres revenus.

Cependant, les montants que vous pouvez verser chaque année dans un 3ème pilier sont plafonnés. Si vous avez déjà atteint ce plafond ou disposez d’un capital important, vous pouvez encore améliorer vos revenus à la retraite en souscrivant, par exemple, à une rente.

comparatif 3eme pilier geneve

5 Conseils Pratiques pour AUGMENTER votre retraite

Une préparation soigneuse est essentielle pour augmenter vos revenus à la retraite en Suisse. Voici quelques recommandations pour vous aider à passer de la vie active à la retraite en toute sérénité.

  1. Identifier Vos Besoins Financiers à la Retraite
    Il est crucial d’évaluer les revenus nécessaires pour couvrir vos dépenses à la retraite. Cette étape initiale vous aidera à définir le niveau de vie que vous souhaitez maintenir une fois à la retraite.

  2. Épargner pour Accroître Vos Revenus de Retraite
    L’épargne est une stratégie clé pour préparer votre retraite. En investissant tôt, vous permettez à vos fonds de croître grâce aux intérêts, renforçant ainsi votre sécurité financière future.

  3. Maximiser les Cotisations au Pilier 3a
    Chaque année, veillez à verser le maximum autorisé sur votre compte pilier 3a afin de profiter des avantages fiscaux offerts.

  4. Diversifier Vos Placements pour Augmenter Votre Retraite
    Envisagez d’investir dans une variété d’actifs tels que les actions, les obligations, et les fonds indiciels. Diversifier vos investissements peut renforcer votre épargne retraite en multipliant vos sources de revenus.

  5. Réviser Régulièrement Votre Plan de Retraite
    Pour garantir une pension adéquate, il est recommandé de réévaluer régulièrement votre plan de retraite. Prenez en compte les évolutions de votre situation personnelle ainsi que les conditions du marché pour ajuster votre stratégie.

Planifiez Votre Succession pour Éviter des Répercussions Indésirables à la retraite

Si vous ne prenez pas de dispositions spécifiques concernant votre succession, la répartition de votre patrimoine se fera selon les règles légales en vigueur. Cette répartition légale ne correspond pas toujours aux souhaits du défunt, et le concubin, par exemple, pourrait se retrouver sans part de l’héritage.

De plus, le conjoint survivant pourrait être dans une situation financière délicate s’il n’a pas été suffisamment protégé. Sans mesures adéquates, il pourrait être contraint de vendre son bien immobilier pour réduire ses frais fixes ou de partager l’héritage avec les enfants. Pour éviter ces complications, il est conseillé de mettre en place un contrat de mariage, un testament, un pacte successoral, ou une combinaison de ces documents. Une planification successorale est particulièrement cruciale si vous avez prévu de retirer du capital de votre caisse de pension.

Impôts sur les Rentes de Vieillesse en Suisse

Lorsque vous recevez des rentes mensuelles, telles que celles de l’AVS, de la LPP (deuxième pilier) ou de la prévoyance privée, vous devez les déclarer à l’administration fiscale. En général, ces revenus sont soumis à l’impôt.

Cependant, les prestations en capital, c’est-à-dire les sommes versées en une seule fois du deuxième et du troisième pilier, sont imposées différemment. Elles bénéficient d’un taux d’imposition spécial destiné à ces types de versements.

Il est important de noter que les prestations complémentaires à l’AVS et à l’AI ne sont pas imposables.

Attestations Fiscales pour les Rentes de Vieillesse

Chaque année, les institutions responsables vous envoient automatiquement les attestations fiscales pour vos rentes AVS ainsi que pour celles du deuxième et du troisième pilier. Ces documents vous permettent de préparer correctement votre déclaration d’impôts.

Si vous avez besoin d’une attestation pour l’année en cours, vous pouvez en faire la demande à tout moment auprès de votre caisse de compensation AVS ou de votre établissement de prévoyance.

 

MON COMPARATIF DES MEILLEURES 3ÈME PILIER GRATUIT !

Categories
Uncategorized

Divorce pour les Frontaliers : Comment le 2ème Pilier Est-il Impacté ?

Divorce et 2ème Pilier : Ce que les Frontaliers Doivent Savoir

Impact divorce 2ème pilier frontalier

SOMMAIRE :

TROUVEZ LE MEILLEUR LIBRE PASSAGE

Le divorce est une étape difficile à traverser, encore plus lorsque l’on est frontalier et que l’on doit faire face à des questions complexes concernant le 2ème pilier.

Vous vous demandez peut-être comment ce capital de prévoyance, accumulé au fil des années, sera impacté par la séparation.

Que vous soyez en Suisse ou dans un pays voisin, il est essentiel de comprendre les implications financières et juridiques liées à votre statut de frontalier.

Dans cet article, nous allons vous expliquer de manière claire et humaine ce que vous devez savoir pour protéger vos droits et assurer votre avenir financier en cas de divorce.

Résumé de l’Article : Divorce et 2ème Pilier Suisse pour les Travailleurs Frontaliers

Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la répartition du 2ème pilier suisse en cas de divorce, particulièrement si vous êtes un travailleur frontalier.

Voici les trois points essentiels abordés dans cet article :

  • Comment Revendiquer la Moitié du 2ème Pilier Suisse : Apprenez les étapes nécessaires pour réclamer votre part du 2ème pilier suisse lors d’un divorce, y compris la nécessité de saisir les juridictions suisses et le fait que le divorce doit être prononcé en France.

  • Différences Juridiques entre la Suisse et la France : Comprenez pourquoi les tribunaux français et suisses traitent le 2ème pilier différemment, avec des implications spécifiques pour le partage des avoirs et le calcul de la prestation compensatoire.

  • Impact du Divorce sur les Prestations de Retraite : Découvrez comment le partage du 2ème pilier peut affecter vos futures prestations de retraite et les mesures possibles pour compenser les pertes éventuelles, comme le rachat de la part transférée.

Ces points clés vous aideront à naviguer les complexités du divorce en tant que frontalier et à protéger vos droits en matière de prévoyance professionnelle. Pour des conseils détaillés et des démarches spécifiques, consultez notre article complet.

Déposer une Demande de Divorce pour un Frontalier

Si vous envisagez de divorcer en tant que frontalier, vous avez la possibilité de déposer votre demande soit en France, soit en Suisse. Toutefois, les démarches diffèrent d’un pays à l’autre.

Procédure de Divorce Frontalier en France

En France, la demande de divorce pour les frontaliers doit être déposée auprès du Tribunal de Grande Instance (TGI). Il est indispensable d’être accompagné par un avocat, souvent spécialisé en droit familial.

Voici les cas dans lesquels vous pouvez déposer une demande de divorce frontalier en France :

Vous êtesVotre conjoint estVous vivezLoi applicable
FrançaisFrançaisEn FranceLoi française
FrançaisFrançaisEn Suisse ou à l’étrangerLoi française selon le Code civil, car la nationalité est déterminante. Votre avocat devra contacter le TGI de Paris.
FrançaisSuisse ou étrangerEn FranceLoi française, car l’un de vous possède la nationalité française.
Suisse ou étrangerFrançaisEn France ou à l’étrangerLoi française, car la nationalité française est prise en compte, même en cas de double nationalité.
Suisse ou étrangerDe double nationalité (dont française)En FranceVous pouvez déposer une demande en France, mais la loi française ne s’appliquera pas nécessairement.

Procédure de Divorce en Suisse

Conformément à l’article 60 de la loi sur le droit international privé en Suisse, un divorce frontalier est possible si le demandeur réside en Suisse depuis au moins un an ou possède la nationalité suisse.

Par exemple, si vous êtes de nationalité française et que vous souhaitez divorcer en Suisse, cela est envisageable sous ces conditions.

Cependant, si vous et votre conjoint partagez la même nationalité étrangère, par exemple française, et que l’un d’entre vous est domicilié en Suisse, c’est le droit français ou la loi nationale commune qui s’appliquera.

Prenons un exemple : si vous et votre conjoint êtes franco-suisses et que vous vivez à Berne, c’est la loi suisse qui régira votre divorce. De même, si vous êtes tous deux de nationalité française et que vous résidez à Lausanne, la loi suisse sera également applicable. Cependant, si l’un de vous retourne vivre en France, la loi française s’appliquera.

Vous avez le choix entre soumettre votre régime matrimonial à la loi suisse ou à celle de votre pays d’origine (comme la France). Cette décision doit être formalisée par écrit et peut être modifiée à tout moment. En l’absence de choix explicite, vous serez soumis à la loi du pays dont vous êtes ressortissant.

De plus, vous pouvez refuser de divorcer dans un autre pays que le vôtre si vous n’êtes pas d’accord. Par exemple, si votre conjoint souhaite initier la procédure de divorce en Suisse (et que les conditions suisses le permettent), mais que vous préférez invoquer votre nationalité française, vous pouvez vous y opposer. Selon les articles 14 et 15 du Code civil français, « la compétence des tribunaux français est fondée sur la nationalité française du demandeur, même s’il n’est pas domicilié en France ».

COTISATION LPP 2021

Répartition des Avoirs LPP en Cas de Divorce

Lorsque deux conjoints décident de divorcer, la répartition des avoirs du 2e pilier (LPP) peut s’avérer complexe. En général, les fonds accumulés par chaque conjoint dans leur caisse de pension respective sont additionnés pour être ensuite partagés équitablement.

Ce partage en deux parts égales des avoirs du 2e pilier est prévu par l’article 122 du Code civil suisse et l’article 21 de la Loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité.

Bien que cette répartition équitable présente l’avantage de garantir une justice entre les deux parties, elle peut également entraîner des complications et des frais supplémentaires.

Répartition en Parts Égales : Quelles Sont les Exceptions ?

Il est possible d’éviter un partage strictement égal des avoirs LPP en cas de divorce, à condition de remplir certaines exigences spécifiques. Les deux conjoints doivent consentir aux conditions proposées. En pratique, il est assez courant de ne pas procéder à une division en parts égales, comme en témoigne le fait que dans 45 % des cas, les avoirs du 2e pilier ne sont pas répartis équitablement.

Que Se Passe-t-il si l’un des Conjoints ne Cotise pas à la Caisse de Pension ?

Si l’un des conjoints n’est pas affilié à une caisse de pension et n’a pas constitué de prévoyance professionnelle, il sera nécessaire de créer une police de libre passage ou un compte de libre passage pour transférer 50 % des avoirs du 2e pilier accumulés par le couple.

Quels Sont les Impacts du Divorce sur le 2e Pilier ?

Le divorce peut avoir des répercussions significatives sur les dispositifs de prévoyance. Une fois le mode de répartition décidé, il est essentiel de réfléchir aux démarches à entreprendre pour combler les éventuelles lacunes dans la prévoyance. Une évaluation précise est nécessaire pour déterminer les actions à mettre en place.

Il peut devenir crucial de racheter la part du 2e pilier transférée à l’ex-conjoint pour combler les lacunes qui pourraient entraîner une diminution des prestations futures. Il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel pour une gestion optimale de sa prévoyance après le divorce.

Comment Revendiquer la Moitié du 2e Pilier Suisse en Cas de Divorce avec un Travailleur Frontalier ?

Lors d’un divorce impliquant un travailleur frontalier, il est possible pour l’époux de réclamer la moitié du 2e pilier suisse, car la Confédération helvétique considère ce capital comme un bien commun du couple.

Cependant, les juridictions françaises traitent le 2e pilier suisse comme un bien propre à l’époux qui travaille en Suisse, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas statuer sur son attribution à l’autre conjoint.

Pour cette raison, il sera nécessaire de saisir les juridictions suisses afin de demander la répartition du 2e pilier. Cependant, il est impératif que le divorce soit prononcé en France pour pouvoir engager des démarches devant les tribunaux français.

Il est également important de noter que les tribunaux français, et en particulier ceux d’Alsace, considèrent le 2e pilier suisse comme un événement prévisible. Par conséquent, ils en tiendront compte dans le calcul de la prestation compensatoire.

FAQ sur le Divorce et le 2ème Pilier Suisse pour les Travailleurs Frontaliers

Qu’est-ce que le 2ème pilier suisse ?

Le 2ème pilier suisse est un système de prévoyance professionnelle obligatoire qui vise à compléter les prestations de l’AVS/AI (1er pilier) pour assurer un niveau de vie adéquat à la retraite. Il est constitué des cotisations salariales et patronales effectuées tout au long de la carrière d’un salarié en Suisse.

Le 2ème pilier est-il considéré comme un bien commun en cas de divorce ?

En Suisse, le 2ème pilier est généralement considéré comme un bien commun du couple, ce qui signifie qu’il peut être partagé équitablement en cas de divorce. Cependant, en France, il est souvent traité comme un bien propre à l’époux qui travaille en Suisse.

Puis-je demander la moitié du 2ème pilier de mon conjoint en cas de divorce ?

Oui, si vous êtes marié à un travailleur frontalier, vous pouvez revendiquer la moitié du 2ème pilier suisse lors du divorce. Toutefois, cette demande doit être faite auprès des juridictions suisses, car les tribunaux français ne sont pas compétents pour statuer sur ce point.

Comment faire valoir mes droits sur le 2ème pilier en cas de divorce ?

Pour faire valoir vos droits sur la moitié du 2ème pilier, vous devrez saisir les tribunaux suisses, après que le divorce ait été prononcé en France. Il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit international privé pour vous accompagner dans ces démarches.

Le 2ème pilier suisse est-il pris en compte pour la prestation compensatoire en France ?

Oui, les juridictions françaises, notamment en Alsace, considèrent le 2ème pilier suisse comme un événement prévisible. Elles peuvent donc l’intégrer dans le calcul de la prestation compensatoire à verser lors du divorce.

Que faire si mon conjoint ne cotise pas au 2ème pilier ?

Si l’un des conjoints ne cotise pas au 2ème pilier, une police de libre passage ou un compte de libre passage doit être ouvert pour transférer 50 % des avoirs accumulés par l’autre conjoint, garantissant ainsi une répartition équitable.

Existe-t-il des exceptions au partage du 2ème pilier en cas de divorce ?

Oui, il est possible de déroger au partage égal du 2ème pilier si les deux conjoints acceptent des conditions spécifiques. Cette situation est relativement courante, car dans environ 45 % des cas, les avoirs du 2ème pilier ne sont pas divisés en parts égales.

Quel est l’impact du divorce sur ma retraite si je perds une partie de mon 2ème pilier ?

La perte d’une partie du 2ème pilier suite à un divorce peut réduire vos prestations de retraite futures. Il peut être nécessaire de racheter la part transférée à votre ex-conjoint pour combler les lacunes et maintenir un niveau de vie adéquat à la retraite. Un expert en prévoyance peut vous aider à évaluer les options disponibles.

MON COMPARATIF DES MEILLEURES 3ÈME PILIER GRATUIT !

Categories
Uncategorized

Imposition du 2ème Pilier pour les Frontaliers : Guide Complet et Actualisé 2024

Imposition du 2ème Pilier pour les Frontaliers : Guide Complet et Actualisé (2024)

IMPOT 2EME PILIER FRONTALIER

SOMMAIRE :

TROUVEZ LE MEILLEUR LIBRE PASSAGE

Le 2ème pilier Suisse, également connu sous le nom de prévoyance professionnelle, est un élément clé du système de retraite en Suisse.

Pour les frontaliers, comprendre comment ce pilier est imposé en France lors du retrait peut s’avérer complexe mais crucial pour une gestion financière efficace.

En tant que travailleur frontalier, vous êtes confronté à des règles fiscales spécifiques concernant l’imposition de vos économies de retraite accumulées.

Dans cet article, nous décryptons les aspects essentiels de l’imposition du 2ème pilier pour les frontaliers, en vous fournissant les informations nécessaires pour optimiser vos décisions financières et éviter les mauvaises surprises fiscales.

Retrait anticipé du 2ème pilier : Ce qu’il faut savoir

Le 2ème pilier, ou prévoyance professionnelle, est un élément incontournable pour tous les salariés en Suisse, y compris les frontaliers dont le salaire annuel dépasse 22 050 francs suisses en 2024. Ce système est conçu pour compléter les prestations de retraite du 1er pilier, et les versements sont généralement effectués lors du départ à la retraite, fixé à 64 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes. Le retrait peut se faire sous forme de capital unique, de rente viagère mensuelle, ou d’une combinaison des deux.

Cependant, avant l’âge de 25 ans, les cotisations LPP sont exclusivement affectées à la couverture des risques d’invalidité et de décès, et ne contribuent pas à l’épargne retraite.

Possibilités de retrait anticipé

Malgré la règle générale, il est possible d’obtenir un versement anticipé de son 2ème pilier dans certains cas spécifiques. Contrairement à d’autres systèmes, le 2ème pilier repose sur un modèle de capitalisation, ce qui permet aux assurés de percevoir leurs cotisations avant l’âge officiel de la retraite sous certaines conditions.

Ces conditions incluent, par exemple, l’achat d’une résidence principale, le lancement d’une activité indépendante, ou encore le départ définitif de la Suisse. Il est important de bien comprendre ces critères avant de faire une demande, car ils sont strictement encadrés par la législation suisse. Dans la suite de cet article, nous examinerons en détail les différentes possibilités de retrait anticipé et les démarches à suivre.

Retrait du 2ème pilier suisse en cas de départ à l’étranger 

En quittant définitivement la Suisse, il est possible de retirer l’épargne accumulée dans le cadre du 2ème pilier, sous certaines conditions.

Conditions d’éligibilité :

  • Déménagement à l’étranger : Si vous quittez la Suisse pour vous installer dans un autre pays.
  • Arrêt de l’activité salariée en Suisse : Pour les frontaliers, cela s’applique si vous cessez complètement de travailler en Suisse.

Limitations au retrait :

  • Maintien d’une activité en Suisse : Si vous continuez à travailler en Suisse, même en tant que frontalier, vous ne pourrez pas retirer votre capital. En effet, le fait de devenir frontalier tout en conservant un emploi en Suisse ne vous permet pas de percevoir votre capital, car vous restez affilié à votre caisse de prévoyance.

  • Déménagement hors UE/AELE : Vous pouvez recevoir l’intégralité de votre prestation LPP si vous déménagez vers un pays en dehors de l’Union Européenne (UE) ou de l’Association Européenne de Libre-Échange (AELE).

  • Déménagement dans l’UE/AELE : En cas de déménagement dans un pays de l’UE ou de l’AELE, le règlement 883/2004 sur la coordination des systèmes de sécurité sociale s’applique. Cela signifie que vous serez affilié au système de sécurité sociale de votre nouveau pays de résidence pour la retraite et l’invalidité. Dans ce cas, seule la partie surobligatoire de votre capital pourra être retirée immédiatement. Le reste sera versé de manière échelonnée, avec une partie disponible lors de votre départ et le solde à l’âge légal de la retraite.

Si vous reprenez une activité salariée en Suisse, notamment en tant que frontalier, vous devrez rembourser les sommes déjà perçues. Cependant, les contrôles dans ce domaine restent relativement limités.

Imposition du 2ème Pilier : France ou Suisse ?

Le 2ème pilier suisse est considéré comme une prestation de retraite et, conformément aux conventions fiscales bilatérales entre la Suisse et la France, il est imposé dans le pays de résidence du bénéficiaire. Ainsi, si vous êtes résident en France et percevez un versement anticipé de votre 2ème pilier, c’est la France qui impose ce capital, selon les articles 20 et 23 de la convention fiscale du 9 septembre 1966.

Double imposition et remboursement de l’impôt suisse

Même si la France est le pays qui impose cette prestation, l’administration fiscale suisse prélève néanmoins un impôt à la source au moment du versement du capital. Pour éviter la double imposition, il est possible de demander un remboursement de l’impôt suisse.

Pour ce faire, vous devez soumettre une demande dans les trois ans suivant le prélèvement de l’impôt à la source en Suisse. Les documents requis pour cette démarche sont :

  • Une preuve de résidence fiscale en France : pour prouver que vous êtes soumis à l’impôt en France.
  • Le formulaire de demande de remboursement : intitulé “Demande de remboursement de l’impôt à la source prélevé sur les prestations provenant d’institutions de prévoyance ayant leur siège en Suisse”. Ce document doit être signé par les autorités fiscales françaises, attestant qu’elles ont connaissance du versement de cette prestation en capital.

En suivant ces étapes, vous pouvez récupérer l’impôt prélevé par la Suisse, assurant ainsi que vous ne serez pas doublement imposé sur votre 2ème pilier.

Imposition du 2ème Pilier en France : Ce que vous devez savoir

Pour les résidents fiscaux français, la question de l’imposition du 2ème pilier suisse est essentielle, notamment lorsqu’ils n’ont pas perçu leur capital via une caisse de retraite publique suisse tout en ayant la nationalité suisse. Cela concerne principalement les résidents français qui récupèrent leur prestation de libre passage de manière anticipée.

Déclaration de la prestation de libre passage

La prestation de libre passage doit être déclarée lors de la déclaration annuelle des revenus. Par exemple, si vous avez perçu votre capital en mars 2022, vous devrez le déclarer entre avril et juin 2023. Le montant brut, avant déduction de l’impôt à la source payé en Suisse, est à déclarer selon le taux de change du jour du versement, fixé par la Banque de France.

Modes d’imposition

Prélèvement forfaitaire libératoire

En raison de la spécificité du 2ème pilier, le capital peut être soumis à un prélèvement forfaitaire libératoire en France, selon des modalités définies par l’article 163 bis II du Code général des Impôts. Ce choix, une fois effectué, est irrévocable et le montant perçu est imposé indépendamment des autres revenus. Le prélèvement est de 7,5 %, appliqué sur le montant du capital après un abattement de 10 %, ce qui conduit à une imposition effective de 6,75 %.

Limitation : le fractionnement Ce prélèvement forfaitaire ne s’applique que si le capital est perçu en une seule fois, sans fractionnement. Le fractionnement est considéré comme tel uniquement s’il résulte d’un choix délibéré du contribuable, par exemple, pour étaler les versements sur plusieurs années afin de minimiser l’impact fiscal.

Cependant, dans le cas du 2ème pilier suisse, le fractionnement n’est généralement pas applicable, sauf en cas de retrait anticipé pour l’achat d’une résidence principale. Les autres retraits anticipés (pour activité indépendante ou déménagement hors UE/AELE) imposent la récupération de l’intégralité du montant disponible.

Exception pour la résidence principale

L’administration fiscale française permet désormais, à titre exceptionnel, l’application du prélèvement forfaitaire lors d’un retrait anticipé partiel du 2ème pilier pour l’acquisition de sa résidence principale. Cela signifie qu’il n’y a plus de cas de fractionnement empêchant l’application de ce prélèvement forfaitaire.

Il est également possible de bénéficier du prélèvement forfaitaire à plusieurs reprises, par exemple lors d’un retrait pour l’achat d’une résidence principale, suivi d’un retrait à l’âge de la retraite. Chaque cas de déblocage étant considéré comme un événement distinct, le prélèvement forfaitaire peut s’appliquer à chaque montant perçu.

Barème progressif et système du quotient

En cas de fractionnement, la prestation est imposée au barème progressif, ce qui est moins avantageux fiscalement. Cependant, l’administration fiscale est généralement souple sur la notion de fractionnement. Le capital est alors ajouté aux autres revenus du foyer et taxé selon les tranches d’imposition applicables (11%, 30%, 41%, 45%).

Il est possible d’appliquer le système du quotient, qui permet de lisser l’imposition en répartissant le revenu exceptionnel sur plusieurs années, réduisant ainsi la progressivité de l’impôt. Cependant, ce système reste souvent moins avantageux que le prélèvement forfaitaire libératoire.

Les revenus soumis au système du quotient doivent être déclarés en case 0XX de la déclaration de revenus.

COMPARATIF COMPTE LIBRE PASSAGE

Cotisations CMU en France sur le 2ème Pilier Suisse

En plus de l’impôt sur le revenu, les résidents français affiliés à la Couverture Maladie Universelle (CMU) ou au CNTFS doivent également prendre en compte des cotisations supplémentaires lorsqu’ils perçoivent leur 2ème pilier suisse.

Impact de la prestation de libre passage sur les cotisations CMU

La prestation de libre passage du 2ème pilier, assimilée à une prestation de retraite en capital, entre dans le calcul des revenus utilisés pour déterminer le montant des cotisations à la CMU. Concrètement, cela signifie que ce capital est ajouté aux autres revenus pour fixer la cotisation, qui s’élève à 8 % des revenus nets, après déduction des charges admissibles et prise en compte des abattements.

Correction automatique par le CNTFS

Il est important de noter que le CNTFS (Caisse Nationale du Travailleur Frontalier Suisse) surveille de près les déclarations de revenus. Si vous omettez d’inclure la prestation de libre passage dans votre déclaration, le CNTFS corrigera automatiquement cette omission, ce qui signifie qu’il est inutile de tenter de dissimuler ces revenus.

Conséquences financières

Étant donné que la cotisation CMU est basée sur les revenus perçus deux ans auparavant, un retrait en capital du 2ème pilier effectué en 2022 entraînera une cotisation CMU élevée en 2024. Ce décalage de deux ans peut fortement impacter votre budget.

Alternatives pour réduire les cotisations

Pour éviter ou réduire cette charge supplémentaire, certains optent pour un changement de régime avant que les cotisations ne soient calculées. Par exemple, vous pourriez choisir de passer à la LAMal (assurance maladie suisse) ou de redevenir affilié au régime obligatoire de la sécurité sociale française en cas de chômage, d’emploi salarié en France, ou en tant que retraité avec plusieurs pensions (poly pensionné). Ces stratégies doivent être soigneusement considérées en fonction de votre situation personnelle.

Prélèvements Sociaux et CSG en France sur le 2ème Pilier Suisse

Lors du retrait anticipé de votre 2ème pilier suisse, si vous êtes affilié au régime général de la sécurité sociale en France, vous serez soumis aux prélèvements sociaux en plus de l’impôt sur le revenu.

Qui est concerné ?

Ces prélèvements sociaux s’appliquent dans les situations suivantes :

  • Vous êtes au chômage.
  • Vous êtes indépendant ou salarié en France.
  • Vous percevez des retraites françaises lors du retrait anticipé de votre 2ème pilier.

Déclaration des revenus

Le montant brut de votre prestation de libre passage doit être déclaré dans les cases 8SA, 8SD, et 8SB de votre déclaration de revenus. L’imposition qui en découle est basée sur votre revenu fiscal de référence (RFR) de l’année N-2, c’est-à-dire deux ans avant l’année du retrait.

Taux des prélèvements sociaux

Le taux des prélèvements sociaux varie selon votre RFR :

  • Taux standard : 9,1 %
  • Taux réduits : 4,3 % ou 7,4 %, en fonction de votre RFR.

Pour bénéficier du taux réduit en 2021, votre RFR de 2019 ne devait pas dépasser 23 147 euros pour une personne seule, avec une majoration de 6 179 euros par demi-part supplémentaire.

Taux d’imposition global

La majorité des contribuables, dépassant ce seuil, seront soumis au taux maximal de 9,1 %. En conséquence, pour une personne “déménageant en France” et récupérant son 2ème pilier, le taux global d’imposition, incluant à la fois les charges sociales et l’impôt, s’élève à 15,85 %.

Cela souligne l’importance de bien planifier le moment et les modalités de retrait de votre 2ème pilier pour minimiser les impacts fiscaux et sociaux.

FRONTALIER LPP DEPART A L'ETRANGER

Imposition du 2ème Pilier en Cas de Retrait en Capital

Lors du retrait de votre 2ème pilier suisse sous forme de capital, voici comment l’imposition se décompose :

Imposition en Suisse

  • Impôt Forfaitaire à la Source :
    • Vous devez payer un impôt forfaitaire à la source en Suisse sur le montant total perçu. Ce taux d’imposition est compris entre 4 % et 10 %, et il varie selon le canton et le montant du capital retiré.

Imposition en France

  • Déclaration et Imposition en France :

    • Après avoir payé l’impôt suisse, vous devez déclarer la somme perçue auprès de l’administration fiscale française. En France, le capital retiré est soumis à un taux d’imposition global de 6,75 %. Ce taux est appliqué au montant brut du capital, avant déduction de l’impôt payé en Suisse.
  • Demande de Remboursement :

    • Une fois l’impôt français acquitté, vous pouvez demander un remboursement de l’impôt suisse. Pour ce faire, vous devez vous adresser directement à l’administration fiscale suisse. Cette demande de remboursement est justifiée par le fait que la double imposition n’est pas autorisée.

Déclaration du Montant Brut

  • Il est crucial de déclarer le montant brut de votre avoir, c’est-à-dire le montant total avant déduction de l’impôt suisse. Ce montant doit être converti en euros selon le taux de change en vigueur le jour du retrait, comme retenu par la Banque de France.

Ainsi, bien que l’impôt suisse soit payé à la source, la France procède également à une imposition spécifique, avec possibilité de remboursement partiel pour éviter la double imposition. Assurez-vous de bien suivre ces étapes pour gérer correctement les aspects fiscaux de votre retrait de 2ème pilier.

Imposition du 2ème Pilier en Cas de Retrait en Rente

Lorsque vous choisissez de retirer votre 2ème pilier suisse sous forme de rente, le montant est distribué mensuellement jusqu’à la fin de votre vie. Cette option a des implications fiscales spécifiques à considérer.

Imposition en France

  • Rente Soumise à l’Impôt Français :

    • En tant que résident français, vous devrez déclarer et payer des impôts sur la rente suisse que vous percevez. Cette rente est intégralement soumise à l’impôt français, ce qui signifie que les revenus issus de cette rente seront taxés à 100 % selon les règles fiscales françaises.
  • Prélèvements Sociaux :

    • Les retraités frontaliers polypensionnés doivent également s’acquitter de prélèvements sociaux. Actuellement, ce taux est de 9,1 % sur la pension suisse. Depuis 2016, les retraités frontaliers sont également assujettis à la CSG (Contribution Sociale Généralisée) et à la CRDS (Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale) sur les revenus du patrimoine et les placements.
    • Depuis 2020, les retraités bénéficient d’une exonération partielle de la CSG et de la CRDS, ce qui permet de récupérer une partie des sommes versées, sous certaines conditions. Pour plus de détails, consultez notre article sur la CSG-CRDS.
  • Conséquences en Cas de Décès :

    • En cas de décès, votre conjoint survivant pourra percevoir jusqu’à 60 % de la rente restante, selon les dispositions prévues par les règles suisses.

Impact sur votre Imposition

Le retrait en rente du 2ème pilier peut avoir un impact significatif sur votre imposition, en augmentant le montant total de vos revenus déclarés. Il est également important de suivre l’évolution du taux de change, car les fluctuations peuvent affecter le montant net de la rente que vous recevez.

Pour gérer au mieux ces aspects fiscaux et optimiser votre situation, il est recommandé de consulter un spécialiste. Suisselibrepassage.ch peut vous accompagner dans vos démarches pour maximiser les avantages fiscaux et vous assurer une retraite en toute sérénité. N’hésitez pas à nous contacter pour un accompagnement personnalisé.

COTISATION LPP 2021

FAQ : Imposition du 2ème Pilier Suisse en France

Comment est imposé le retrait en capital de mon 2ème pilier suisse en France ?

Lorsque vous retirez votre 2ème pilier suisse en capital, vous devez payer un impôt forfaitaire à la source en Suisse, dont le taux varie entre 4 % et 10 % en fonction du canton et du montant retiré. En France, vous devez ensuite déclarer le montant brut perçu. L’impôt français appliqué sera de 6,75 % du montant total avant déduction de l’impôt suisse. Vous pouvez demander un remboursement de l’impôt suisse auprès des autorités fiscales suisses une fois l’impôt français payé.

Quels sont les taux d’imposition pour un retrait en rente de mon 2ème pilier suisse ?

En cas de retrait en rente, vous percevez une rente mensuelle de votre 2ème pilier suisse. En tant que résident français, cette rente est entièrement soumise à l’impôt français. De plus, les retraités frontaliers paient 9,1 % de prélèvements sociaux sur cette rente. Depuis 2016, les retraités frontaliers sont également soumis à la CSG et à la CRDS sur les revenus du patrimoine, bien que depuis 2020, ils bénéficient d’une exonération partielle de ces contributions.

Comment les prélèvements sociaux impactent-ils ma pension suisse ?

Les prélèvements sociaux en France sur votre pension suisse comprennent un taux de 9,1 %. Depuis 2016, vous devez également payer la CSG et la CRDS. Depuis 2020, une exonération partielle est possible, vous permettant de récupérer une partie des contributions sous certaines conditions. Pour connaître les détails de cette exonération, consultez notre article dédié à la CSG-CRDS.

Que se passe-t-il si je ne déclare pas le montant de mon 2ème pilier en France ?

Le montant de votre prestation de libre passage doit être déclaré dans les cases 8SA, 8SD, et 8SB de votre déclaration de revenus. Le CNTFS (Caisse Nationale du Travailleur Frontalier Suisse) corrige automatiquement les omissions, ce qui signifie qu’il est inutile de tenter de ne pas le déclarer. Les omissions seront rectifiées, et cela pourrait entraîner une augmentation des cotisations sociales dues.

Quelles sont les implications fiscales en cas de décès pour un retraité percevant une rente suisse ?

En cas de décès, votre conjoint survivant pourra percevoir jusqu’à 60 % de la rente restante. Il est important de planifier en conséquence pour garantir que votre conjoint puisse bénéficier des prestations restantes selon les règles établies.

Comment le taux de change affecte-t-il mon retrait en capital du 2ème pilier suisse ?

Le montant brut de votre capital doit être converti en euros au taux de change en vigueur le jour du retrait, tel que déterminé par la Banque de France. Les fluctuations du taux de change peuvent donc influencer le montant net que vous recevez. Il est important de suivre ces variations pour comprendre l’impact sur votre capital.

Quels conseils pouvez-vous donner pour optimiser la fiscalité de mon 2ème pilier suisse ?

Pour optimiser votre fiscalité, il est recommandé de :

  • Consulter un expert fiscal : Un conseiller spécialisé peut vous aider à naviguer dans les complexités fiscales et à optimiser vos déclarations.
  • Planifier le timing : Choisir le bon moment pour retirer ou convertir votre 2ème pilier peut réduire l’impact fiscal.
  • Suivre les taux de change : Gardez un œil sur les fluctuations pour évaluer leur impact sur le montant net perçu.

Pour un accompagnement personnalisé, n’hésitez pas à contacter Suisselibrepassage.ch, qui peut vous aider à gérer ces aspects fiscaux de manière efficace et sereine.

MES CONSEILS POUR MON IMPOSITION 2EME PILIER GRATUITS !

Categories
Uncategorized

Réforme LPP : Quelles conséquences pour le 2ème Pilier ?

Réforme LPP : Quelles conséquences pour le 2ème Pilier ?

REFORME AVS 21 LPP

SOMMAIRE :

TROUVEZ LE MEILLEUR 3ÈME PILIER

Le 17 mars 2023, la réforme de la prévoyance professionnelle a obtenu l’approbation du Conseil national et du Conseil des États. Il s’agit d’un compromis équilibré et abordable, jouant un rôle crucial dans la durabilité de la prévoyance vieillesse.

L’adhésion explicite du secteur de l’assurance privée suisse témoigne de son soutien à cette réforme.

Les aspects clés de celle-ci sont énumérés ci-dessous dans notre article et accompagnés de commentaires de notre équipe.

Résumé de l’article :

  • Abaissement du taux de conversion minimum : Le taux de conversion minimum sera réduit de 6,8% à 6%, impactant directement le montant des rentes de retraite.

  • Compensation financière pour la génération transitoire : Une compensation financière sera accordée à la génération transitoire pendant les 15 premières années pour atténuer les effets de la réduction du taux de conversion.

  • Réduction de la bonification de vieillesse pour les travailleurs âgés : Les travailleurs plus âgés verront une diminution de la bonification de vieillesse, ce qui peut affecter les prestations de retraite.

  • Abaissement du seuil d’entrée pour l’affiliation à une caisse de pension : Le seuil d’entrée pour adhérer à une caisse de pension sera réduit, permettant à un plus grand nombre de travailleurs de bénéficier des avantages de la prévoyance professionnelle.

  • Modification du calcul de la déduction de coordination : La déduction de coordination ne sera plus fixe, mais sera calculée en fonction d’un pourcentage. Ce changement peut influencer les cotisations et les prestations liées à la prévoyance professionnelle.

La situation actuelle de la réforme de la LPP

Les pensions de retraite professionnelle font face à des pressions croissantes, dues au vieillissement de la société et à la volatilité des marchés financiers. C’est pourquoi des réformes sont impératives pour assurer un financement durable de la prévoyance vieillesse. La réforme AVS 21 constitue une première étape cruciale pour assainir les caisses de pension.

Actuellement, les décideurs politiques vont encore plus loin avec la réforme de la LPP, visant à garantir les pensions, renforcer le financement, et améliorer la couverture des employés à temps partiel, avec une initiation à l’épargne dès l’âge de 25 ans. Cette mesure a une incidence significative sur les femmes.

La proposition de réforme a passé le vote final au Parlement après des délibérations intenses au Conseil national et au Conseil des États. Avec le référendum déjà en cours, le projet sera soumis à la décision du peuple, probablement à l’été/automne 2024.

La reforme LPP et les cotisations LPP (bonification de vieillesse)

La réforme propose un réaménagement plus progressif des cotisations LPP, passant de quatre à deux échelons.

Ainsi, les cotisations d’épargne seraient fixées à 9% du salaire soumis à la LPP pour les individus âgés de 25 à 44 ans, et à 14% pour ceux de 45 à 65 ans. En conséquence, les jeunes actifs contribueraient avec un pourcentage plus élevé, tandis que les travailleurs plus âgés verseraient un pourcentage plus bas (voir tableau ci-dessous).

L’objectif est que des cotisations moins élevées rendent les travailleurs plus âgés “plus attractifs” pour les entreprises. En effet, les entreprises pourraient réduire leurs charges salariales en abaissant à 14% les bonifications d’épargne pour tous les collaborateurs âgés de plus de 45 ans.

Cependant, les employeurs devront évaluer attentivement les avantages et les inconvénients d’un tel changement.

Maintenir les bonifications d’épargne actuelles pourrait être une opportunité de positionner celles-ci comme des avantages salariaux supplémentaires, ce qui serait particulièrement attractif en période de pénurie de main-d’œuvre pour attirer et fidéliser des talents.

Baisse du taux de conversion minimum

La réforme propose de réduire le taux de conversion minimum du régime obligatoire de 6,8% à 6%.

Pour illustrer cette modification, prenons l’exemple suivant : si le capital accumulé dans la caisse de pension est de 200 000 francs suisses, la rente annuelle sera désormais de 12 000 francs suisses, comparée à l’ancien montant de 13 600 francs suisses.

Changement pour la déduction de coordination et seuil d’entrée

Pour évaluer si les cotisations d’épargne des travailleurs plus âgés diminueraient réellement ou augmenteraient en termes de francs, un calcul individuel est essentiel. Bien que la réforme vise à réduire les cotisations d’épargne en pourcentage, les bonifications d’épargne en francs pourraient effectivement augmenter, notamment pour les employés percevant des revenus plus modestes. Ceci s’explique par l’augmentation du salaire assuré : la réforme propose de remplacer la déduction de coordination fixe de 25’725 francs par une déduction variable, assurant systématiquement 80% du salaire.

Pour les employeurs, cette nouvelle approche peut entraîner des coûts plus élevés.

Prenons un exemple avec un salaire AVS de 30’000 francs : actuellement, avec une déduction de coordination de 25’725 francs, seuls 4’275 francs sont assurés dans la LPP, représentant 14% du salaire AVS. Avec la réforme, le salaire assuré augmenterait à 80% du salaire AVS, soit 24’000 francs.

D’autres changement conséquents de la réforme LPP

Uniformisation de l’âge de référence 

Le deuxième pilier voit une uniformisation de l’âge de référence, fixé à 65 ans pour les femmes et les hommes. Pour les femmes, une réglementation transitoire est en place jusqu’en 2028.

Flexibilisation de l’âge de départ à la retraite 

L’âge de départ à la retraite devient plus flexible, s’étalant entre 63 et 70 ans. Cela signifie que le versement du capital vieillesse ou de la rente peut être différé jusqu’à la fin de l’activité professionnelle, au plus tard jusqu’à 70 ans.

Réglementation légale en cas de retraite partielle

Une retraite partielle reste possible, désormais encadrée par la loi. Concrètement, en cas de retraite partielle, le versement du capital ou une combinaison de versement de capital et de rente peut se faire en maximum trois étapes.

Versement anticipé du capital retraite

Les conditions de versement anticipé des fonds de la caisse de pension sont maintenant définies de manière plus précise. Un droit légal au versement anticipé est établi à partir de 63 ans, avec la possibilité pour les institutions de prévoyance de fixer un âge inférieur, mais au minimum 58 ans.

Report du versement du capital ou des prestations de retraite en cas de poursuite de l’activité professionnelle 

Les individus qui travaillent au-delà de l’âge de référence peuvent reporter le versement des fonds de la caisse de pension et continuer à cotiser au deuxième pilier, jusqu’à l’âge de 70 ans au maximum.

Simplification du versement du capital

Pour ceux qui préfèrent retirer la totalité de leur capital après leur départ à la retraite au lieu de bénéficier de prestations de retraite, cela peut se faire en maximum trois étapes.

Gestion des avoirs de libre passage 

Report du versement des prestations de libre passage en cas de poursuite de l’activité professionnelle 

Les individus qui choisissent de prolonger leur carrière au-delà de l’âge de référence ont la possibilité de reporter le versement de leurs avoirs de libre passage, ce report pouvant aller jusqu’à l’âge de 70 ans. La loi n’impose aucun taux d’occupation minimal.

Période transitoire de cinq ans 

Pour ceux qui atteindront l’âge ordinaire de la retraite (maintenant l’âge de référence) entre 2024 et 2029, il est encore possible de différer le versement de leurs avoirs de libre passage, même s’ils ne sont plus actifs professionnellement. Cependant, cette option est limitée à une période maximale de 5 ans, se terminant au plus tard à la fin de la période transitoire le 31 décembre 2029.

L’importance croissante de la prévoyance individuelle 3ème pilier

Malgré toutes les mesures politiques, l’amélioration individuelle de sa propre épargne retraite demeure essentielle. Les versements volontaires dans le troisième pilier, bénéficiant d’avantages fiscaux, représentent par exemple une possibilité reconnue pour épargner de manière autonome en vue de sa prévoyance personnelle et prendre en main son avenir financier.

Cette approche gagne en popularité. Selon les données de l’Office fédéral de la statistique en 2019, environ 60% des actifs en Suisse ont effectué des cotisations à une prévoyance individuelle, de manière régulière ou ponctuelle.

Le marché du pilier 3a a ainsi enregistré une croissance significative au cours des dernières années.

comparatif 3eme pilier geneve

Les changements introduits par la réforme visent plusieurs objectifs majeurs :

  • Uniformisation de la réglementation de la retraite : La réforme vise à instaurer une réglementation cohérente pour les trois piliers de la prévoyance vieillesse, simplifiant ainsi le système et le rendant plus transparent.

  • Égalité de traitement entre les sexes : La réforme s’efforce d’assurer une égalité de traitement entre hommes et femmes. Cela peut inclure l’uniformisation de l’âge de référence et d’autres mesures visant à éliminer les disparités entre les genres.

  • Incitations à rester actif et flexibilité de la retraite : La réforme encourage activement le maintien de l’activité professionnelle au-delà de l’âge de référence. Elle introduit également des mesures pour rendre la retraite plus flexible, permettant aux individus de choisir des options adaptées à leurs besoins et à leurs circonstances.

  • Adaptation à l’augmentation de l’espérance de vie : La réforme prend en considération le fait que l’espérance de vie en Suisse a augmenté. Les ajustements apportés visent à aligner les réglementations sur cette réalité démographique changeante.

  • Garantie de la pérennité de l’AVS à long terme : En mettant en œuvre ces changements, la réforme vise à assurer la pérennité de l’Assurance-vieillesse et survivants (AVS) sur le long terme, en ajustant les paramètres du système pour répondre aux défis actuels et futurs.

En résumé, ces changements sont motivés par la nécessité d’adapter le système de prévoyance vieillesse aux évolutions démographiques, économiques et sociales, tout en favorisant l’équité et la durabilité.

MON COMPARATIF DES MEILLEURES 3ÈME PILIER GRATUIT !

Categories
Uncategorized

Quasi-résident Suisse : ÉCONOMISEZ un maximum d’impôts !

Quasi-résident Suisse : ÉCONOMISEZ un maximum d'impôts !

QUASI RESIDENT FRONTALIER

SOMMAIRE :

SHARE THIS ARTICLE :

Le canton de Genève se distingue par ses règles fiscales uniques. Si vous travaillez en Suisse mais résidez à l’étranger, le statut de quasi-résident genevois vous accorde des avantages fiscaux équivalents à ceux des résidents suisses. Découvrez dans ce guide les nombreux avantages de cette situation, particulièrement pertinents pour les travailleurs frontaliers.

Explorez les opportunités fiscales et simplifiez votre compréhension du processus.

Suivez le guide pour optimiser votre statut fiscal en tant que quasi-résident genevois.

INTRODUCTION – La définition du statut de quasi-résident pour un Frontalier en Suisse

C’est quoi le statut quasi résident pour un Frontalier ?

Le statut de quasi-résident offre à un contribuable résidant à l’étranger et soumis à l’impôt à la source la possibilité de déduire ses frais de manière effective dans sa déclaration d’impôt suisse.

Les travailleurs frontaliers, soumis à l’impôt à la source en Suisse, peuvent bénéficier du statut de quasi-résident pour effectuer une déclaration d’impôt en Suisse de manière similaire à un contribuable résident suisse.

C’est quoi la Taxation Ordinaire Ultérieure (TOU) ?

La Taxation Ordinaire Ultérieure (TOU) autorise les contribuables imposés à la source à remplir une déclaration d’impôt l’année suivante, leur permettant de faire valoir des frais effectifs ou des déductions supplémentaires.

Cette déclaration d’impôt est traitée comme une taxation classique, intervenant après le prélèvement de l’impôt à la source, d’où son appellation de Taxation Ordinaire Ultérieure (TOU).

À quoi sert le statut quasi-résident pour un frontalier ?

Le statut de quasi-résident permet de solliciter la taxation ordinaire ultérieure mentionnée précédemment. Une fois la demande acceptée par l’administration fiscale, le contribuable peut remplir une déclaration d’impôt lui permettant de déduire ses frais effectifs ainsi que d’autres déductions.

 

 

Les AVANTAGES et INCONVÉNIENTS du statut quasi-résident pour un Frontalier 

Le statut quasi-résident permet de déduire de nombreux frais mais il est quand meme important de faire une simulation afin de ne pas se trouver dans une situation compliquée.

Avantages du statut quasi-résident 

La TOU offre au contribuable la possibilité de déduire ses frais dans sa déclaration d’impôt suisse, à l’instar de tout résident suisse.

L’avantage significatif du statut de quasi-résident réside dans la possibilité de déduire les frais effectifs grâce à un forfait de déduction intégré dans le taux d’impôt à la source.

Pour le travailleur frontalier assujetti à l’imposition à la source, ce statut peut se révéler extrêmement avantageux, lui permettant de bénéficier de déductions fiscales comparables à celles d’un résident suisse soumis à une imposition traditionnelle.

Inconvénients du statut quasi-résident 

Cependant, il est impératif d’évaluer la situation afin de déterminer si le statut de quasi-résident offre un avantage économique réel pour le travailleur frontalier. En fonction des frais déductibles, des revenus et de la fortune personnelle, il se peut que ce statut ne soit pas aussi avantageux qu’il le paraît initialement. Il est crucial de ne pas négliger le fait qu’une déclaration d’impôt ordinaire en Suisse expose le contribuable à l’impôt sur la fortune et à la valeur locative des biens immobiliers qu’il possède.

Tous ces éléments doivent être pris en considération lors de la demande du statut de quasi-résident et nécessitent une réflexion approfondie, car ce choix est irréversible.

En cas de doute, il est recommandé de recourir à l’expertise d’un professionnel pour bénéficier d’un soutien dans la prise de décision et s’assurer de tirer pleinement parti des avantages liés au statut de quasi-résident.

Qui est éligible au statut quasi-résident ?

Pour être éligible au statut de quasi-résident à Genève, les frontaliers doivent respecter la règle des 90%.

Cela signifie qu’ils doivent être imposés en Suisse sur au moins 90% de leurs revenus bruts mondiaux, y compris ceux de leur conjoint, au cours de l’année fiscale.

Les demandes de Taxation Ordinaire Ultérieure (statut quasi-résident) peuvent être soumises à l’administration fiscale cantonale par écrit conformément à l’article 12 alinéa 1 du Règlement d’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (RISP).

Il est important de noter que la période fiscale déterminante pour le calcul des 90% de revenus bruts imposés en Suisse est l’année civile. En cas de déménagement en cours d’année, l’ensemble des revenus bruts perçus durant l’année civile doit être pris en compte pour le calcul des 90%, conformément à l’article 12 alinéa 2 du RISP.

L’impact du télétravail sur l’éligibilité au statut de quasi-résident est également à considérer. Depuis le 1er janvier 2023, un accord bilatéral spécifique au télétravail entre la France et la Suisse est en vigueur. Le télétravail jusqu’à 40% du temps de travail annuel est admis sans altérer l’attribution de l’impôt sur le revenu des activités salariales pour les frontaliers. Cependant, dépasser ce seuil pourrait compromettre l’éligibilité au statut de quasi-résident, car cela pourrait affecter le respect de la condition des 90% de revenus imposés en Suisse. Une planification méticuleuse du télétravail est donc essentielle pour maintenir l’éligibilité au statut de quasi-résident.

Comment obtenir le statut quasi-résident pour un Frontalier en Suisse ?

Pour obtenir le statut de quasi-résident à Genève, vous devez remplir les conditions suivantes, en vigueur depuis 2021 :

  1. Revenus Imposables en Suisse : Vous devez avoir au moins 90% de vos revenus bruts imposés en Suisse. Pour déterminer si vous remplissez ces conditions, vous devez :

    • Connaître l’ensemble de vos revenus bruts (y compris ceux de votre conjoint).
    • Déterminer la part de ces revenus imposables en Suisse selon les règles d’attribution internationales.
  2. Formulaire de Détermination du Statut : Une fois ces informations collectées, vous pouvez utiliser le formulaire disponible sur le site de l’État de Genève pour déterminer votre statut de quasi-résident.

  3. Calcul sur le Foyer Fiscal : Il est important de noter que le calcul se fait sur le foyer fiscal, ce qui signifie que vous ne pouvez pas prétendre au statut de quasi-résident si :

    • Votre conjoint travaille en France (à moins qu’il ne perçoive un salaire moindre).
    • Vous percevez des revenus locatifs ou fonciers en France.

Démarches :

  • La demande de Taxation Ordinaire Ultérieure (TOU) doit être effectuée via un formulaire de demande de rectification de l’impôt à la source DRIS/TOU, disponible sur le site de l’État de Genève (ou par courrier à l’administration fiscale du canton).
  • Vous devez ensuite remplir votre déclaration fiscale. Il est important de noter que cette demande doit être réalisée au plus tard le 31 mars de l’année qui suit celle de l’imposition.

Renouvellement Annuel :

  • La demande de TOU pour le statut de quasi-résident doit être renouvelée chaque année pour l’année fiscale suivante.

Adresse Permanente en Suisse :

  • Vous devrez choisir une adresse permanente en Suisse pour recevoir la décision de l’administration fiscale suisse. Vous pouvez compléter le formulaire d’élection de domicile. Par défaut, l’adresse de votre employeur servira d’adresse de correspondance.

Quels frais peut-on déduire dans le statut quasi-résident pour un Frontalier ?

Les frais effectifs, déductibles des impôts à Genève, englobent diverses dépenses, notamment :

  • Frais Professionnels : Tels que les repas, les frais kilométriques, les coûts de formation.

  • Frais de Garde d’Enfant et Pensions Alimentaires Versées : Les dépenses liées à la garde d’enfants et les pensions alimentaires versées peuvent être déduites.

  • Cotisations à l’Assurance Maladie : Les montants versés pour les cotisations à l’assurance maladie sont pris en compte.

  • Intérêts d’Emprunt : Pour une résidence principale ou secondaire, ainsi que pour tout autre type d’emprunt.

  • Travaux de l’Habitation : Les dépenses liées aux travaux de l’habitation principale ou secondaire sont incluses.

  • Rachats de Cotisations du 2e Pilier (Prévoyance) : Les rachats de cotisations LPP, liées à la prévoyance, peuvent être déduits.

  • Cotisations de 3ème Pilier A et B : Les cotisations au 3ème pilier frontalier, une forme d’épargne-retraite individuelle, sont également prises en considération.

Ces éléments constituent des exemples de frais effectifs qui peuvent être déduits lors de la déclaration d’impôt à Genève, contribuant ainsi à optimiser la situation fiscale du contribuable. Il est toujours recommandé de consulter les règlements fiscaux en vigueur et, si nécessaire, de solliciter l’avis d’un professionnel pour garantir une application correcte des déductions.

comparatif 3eme pilier geneve

Est-ce que le statut quasi-résident est intéressant dans ma situation ?

Pour déterminer si le choix d’opter pour le statut de quasi-résident est avantageux dans votre situation, il est crucial d’effectuer une analyse détaillée des frais que vous pouvez réellement déduire. Voici quelques points à considérer dans cette évaluation :

  1. Analyse des Frais Déductibles : Examinez attentivement les frais effectifs que vous pouvez déduire, tels que les frais professionnels, les frais de garde d’enfant, les intérêts d’emprunt, etc. Comparez ces déductions potentielles avec les coûts liés au processus de demande et aux obligations fiscales du statut de quasi-résident.

  2. Évaluation de la Fortune Personnelle : Considérez votre fortune personnelle, notamment si vous détenez des biens immobiliers. Opter pour une déclaration d’impôt ordinaire en Suisse peut entraîner l’imposition de la fortune et de la valeur locative des biens immobiliers que vous possédez.

  3. Réversibilité de la Décision : Gardez à l’esprit que le choix du statut de quasi-résident est irréversible. Une fois la décision prise, vous ne pourrez pas revenir en arrière. Pesez les avantages potentiels par rapport à la stabilité de votre situation financière et personnelle à long terme.

  4. Expertise Professionnelle : Si nécessaire, n’hésitez pas à consulter un expert en fiscalité pour obtenir des conseils personnalisés basés sur votre situation spécifique. Un professionnel peut vous aider à comprendre pleinement les implications fiscales et à prendre une décision éclairée.

En résumé, prendre le statut de quasi-résident à Genève est une décision complexe qui nécessite une évaluation approfondie de votre situation financière et personnelle. Avant de prendre une décision, assurez-vous de bien comprendre les avantages et les inconvénients, en tenant compte de l’irréversibilité de ce choix.

Foire aux Questions (FAQ) sur le Statut de Quasi-Résident à Genève

Qu’est-ce que le statut de quasi-résident à Genève ?

Le statut de quasi-résident est une situation fiscale spécifique à Genève qui permet à un contribuable résidant à l’étranger, mais travaillant en Suisse, de bénéficier de certains avantages fiscaux similaires à ceux des résidents suisses.

Quelles sont les conditions pour obtenir le statut de quasi-résident ?

Pour être éligible, vous devez avoir au moins 90% de vos revenus bruts imposés en Suisse. Il est essentiel de respecter cette règle des 90% pour prétendre à ce statut.

Quels sont les avantages du statut de quasi-résident ?

Le statut de quasi-résident offre la possibilité de déduire des frais effectifs, tels que les frais professionnels, les intérêts d’emprunt, les frais de garde d’enfant, etc., de la déclaration d’impôt suisse. Cela peut entraîner une réduction significative de la charge fiscale.

Comment savoir si le choix du statut de quasi-résident est intéressant dans ma situation ?

Il est recommandé de réaliser une analyse approfondie des frais déductibles et de considérer votre situation financière globale, y compris votre fortune personnelle. Pesez les avantages potentiels par rapport aux obligations et aux coûts associés à ce statut.

La décision d’opter pour le statut de quasi-résident est-elle réversible ?

Non, la décision est irréversible. Une fois que vous avez choisi le statut de quasi-résident, vous ne pouvez pas revenir en arrière. Il est donc crucial de prendre cette décision de manière réfléchie.

Comment demander le statut de quasi-résident à Genève ?

La demande doit être faite via un formulaire de demande de rectification de l’impôt à la source DRIS/TOU. Vous pouvez soumettre la demande en ligne sur le site de l’État de Genève ou par courrier à l’administration fiscale du canton.

Dois-je renouveler ma demande de TOU chaque année ?

Oui, la demande de Taxation Ordinaire Ultérieure (TOU) pour le statut de quasi-résident doit être renouvelée chaque année pour l’année fiscale suivante.

Quels sont les types de frais effectifs déductibles ?

Les frais déductibles incluent les frais professionnels, les frais de garde d’enfant, les cotisations à l’assurance maladie, les intérêts d’emprunt, les travaux de l’habitation, les rachats de cotisations du 2e pilier, et les cotisations de 3e pilier A, entre autres.

L’accord bilatéral sur le télétravail affecte-t-il l’éligibilité au statut de quasi-résident ?

Oui, depuis le 1er janvier 2023, un accord bilatéral spécifique au télétravail entre la France et la Suisse peut avoir des implications sur l’éligibilité au statut de quasi-résident. Il est important de planifier méticuleusement le télétravail pour maintenir cette éligibilité.

Puis-je bénéficier de l’expertise d’un professionnel pour prendre cette décision ?

Oui, il est fortement recommandé de consulter un expert en fiscalité pour obtenir des conseils personnalisés basés sur votre situation particulière et garantir une prise de décision éclairée.

Je veux bénéficier du statut quasi-résident FRONTALIER

Categories
Uncategorized

Différence 3ème Pilier A et B : Le guide d’EXPERT !

Différence 3ème Pilier A et B : Le guide d'EXPERT !

DIFFERENCE 3EME PILIER A 3EME PILIER B

SOMMAIRE :

TROUVEZ LE MEILLEUR 3ÈME PILIER

Le 3e pilier s’inscrit dans la prévoyance privée optionnelle, comblant les lacunes du 1er et 2e pilier, si nécessaire. Il sert aussi à concrétiser des projets majeurs.

Distingué en 3a et 3b, apprenez dans cette article les différences essentielles et les considérations importantes entre ces deux piliers.

Tout d’abord une introduction sur le 3ème Pilier

Le 3e pilier constitue la prévoyance privée dans le système des 3 piliers en Suisse. Bien que sa mise en place soit facultative, elle revêt une importance capitale.

À l’intérieur du 3e pilier, plusieurs options s’offrent à vous pour votre prévoyance privée : possibilité d’épargner, d’investir et de couvrir les risques. Ce pilier se décompose en deux parties distinctes, à savoir le pilier 3a et le pilier 3b.

Pourquoi le 3ème Pilier est si important en Suisse ?

Le troisième pilier revêt une importance cruciale en Suisse. Bien que l’AVS/AI assure une base de prestations, ceux affiliés à une caisse de pension via leur employeur bénéficient de rentes supplémentaires.

Néanmoins, même avec une cotisation complète à l’AVS et une couverture continue par le biais de la caisse de pension, la retraite n’assure qu’environ 60% du dernier revenu.

Ainsi, le troisième pilier, en tant que complément de prévoyance privée individuelle, devient essentiel.

C’est particulièrement crucial pour les personnes sans emploi, à temps partiel, ayant des interruptions de carrière, et les indépendants sans caisse de pension.

comparatif 3eme pilier geneve

Le 3ème Pilier A (Pilier 3A)

Le pilier 3a, représentant la prévoyance privée liée, bénéficie d’un encouragement de l’État sous la forme d’avantages fiscaux. Les montants versés peuvent être déduits de vos revenus imposables. Cependant, ces déductions sont plafonnées et peuvent légèrement varier d’une année à l’autre. Par exemple, en 2023, les personnes salariées avec une caisse de pension peuvent verser jusqu’à CHF 7’056 par an, tandis que celles sans caisse de pension peuvent verser jusqu’à 20% de leur revenu net issu de l’activité lucrative, dans la limite de CHF 35’280.

L’avoir accumulé dans ce pilier n’est généralement pas immédiatement accessible. Habituellement, les fonds ne sont versés qu’après votre départ à la retraite, principalement destinés à la prévoyance vieillesse, d’où le terme “prévoyance liée”.

Un retrait anticipé n’est possible que dans trois situations exceptionnelles :

  • L’achat d’un logement en propriété
  • Le début d’une activité professionnelle indépendante
  • Le départ définitif de la Suisse.

Le 3ème Pilier B (Pilier 3B)

Le pilier 3b, également connu sous le nom de “prévoyance libre”, se distingue par sa flexibilité, comblant des besoins complémentaires au pilier 3a.

Les cotisations annuelles au pilier 3b ne sont pas sujettes à un plafond, offrant ainsi une plus grande liberté.

Cependant, contrairement au pilier 3a, ces cotisations ne sont pas déductibles fiscalement. En revanche, les versements ne sont généralement pas imposables, et la durée du contrat peut être choisie de manière flexible.

Différence entre le Pilier 3A et le Pilier 3B

Voici le tableau résumant les informations sur les Piliers 3a et 3b :

Caractéristiques Pilier 3a Pilier 3b
Formes de placement/actifs – Compte de prévoyance – Solutions de fonds – Assurance épargne – Compte d’épargne – Titres (actions, obligations) – Solutions de fonds – Assurances vie – Autres actifs (immobilier, voitures anciennes, œuvres d’art, etc.)
Montant maximum En 2024: – CHF 7’056 par an pour personnes salariées avec caisse de pension – CHF 35’280 par an pour personnes salariées sans caisse de pension Non limité
Retrait / disponibilité – Lié à la retraite, retrait possible au plus tôt cinq ans avant la retraite ordinaire – Retrait anticipé pour achat immobilier, début d’activité indépendante, ou départ définitif de la Suisse – Non lié à la retraite, retrait possible à tout moment – Résiliation anticipée de l’assurance vie possible avec risque de pertes
Avantages fiscaux Déduction de toutes les cotisations au revenu imposable Les cotisations ne sont pas déductibles fiscalement
Imposition – Aucun impôt sur le revenu ou sur la fortune pendant toute la durée – Impôt unique sur le versement de la prestation en capital Impôt unique sur le versement de la prestation en capital – Déclaration de la fortune dans la déclaration d’impôts pendant toute la durée
Bénéficiaires en cas de décès – Conjoint ou partenaire enregistré en premier – Descendants directs, parents, frères et sœurs, autres héritiers sous conditions – Bénéficiaire librement choisi pour l’assurance vie – Testament ou ordre de succession légal pour les autres actifs

3èME PILIER FRONTALIER 2022

Quand et pourquoi cotiser à un 3ème pilier ?

Il est recommandé de souscrire un 3e pilier dans diverses situations, adapté à différentes étapes de la vie :

  1. Jeunes adultes :

    • Comment subvenir à mes besoins s’il m’arrive quelque chose et que je ne peux plus travailler?
  2. Familles :

    • Comment protéger mes proches?
  3. Projets immobiliers :

    • Si vous souhaitez acquérir un logement en propriété, comment financer ce rêve d’acheter une maison?
  4. Préparation à la retraite :

    • Lorsque vous planifiez votre retraite, comment maintenir votre niveau de vie habituel à cette étape de la vie?

Le 3e pilier offre une réponse adaptée dans ces situations, offrant une solution de prévoyance privée. Pour trouver la meilleure option conforme à vos besoins, il est recommandé de prendre rendez-vous avec un conseiller financier. Ensemble, vous pourrez réfléchir à la meilleure façon d’atteindre vos objectifs.

Une alternative est également de déterminer votre type de prévoyance en quelques clics pour trouver la solution qui vous convient le mieux.

Quelle est la durée pendant laquelle je peux effectuer des cotisations au 3e pilier ?

La période pendant laquelle vous pouvez cotiser au 3e pilier dépend du type de pilier :

  • Pilier 3a :

    Vous pouvez cotiser au pilier 3a jusqu’à cinq ans maximum après l’âge ordinaire de la retraite, à condition que vous exerciez toujours une activité professionnelle.

  • Pilier 3b :

    La durée pendant laquelle vous pouvez cotiser au pilier 3b dépend des termes convenus lors de la conclusion du contrat. Il n’y a pas de limite fixe, et la flexibilité dépend des accords spécifiques établis à la souscription du contrat.

Economisez des impôts avec le 3ème pilier A et B 

Les versements dans le pilier 3a sont déductibles du revenu imposable, offrant des économies d’impôts considérables en fonction du canton de domicile et de l’état civil. Ces déductions peuvent se chiffrer en plusieurs milliers de francs par an. De plus, le capital du pilier 3a n’est pas imposé en tant que fortune.

Concernant le pilier 3b, le versement de votre avoir est exonéré d’impôts s’il a lieu après votre 60e année révolue. Toutefois, pour bénéficier de cette exonération, la durée du contrat doit être d’au moins cinq ans, et le contrat doit avoir été souscrit avant l’âge de 66 ans. Cette exonération d’impôts offre un avantage significatif pour ceux qui planifient leur prévoyance à long terme dans le cadre du pilier 3b.

FAQ Différence 3ème pilier a et b 

Quand est-il opportun d’opter pour le pilier 3a?

Le pilier 3a est recommandé si vous visez le maintien de votre niveau de vie à la retraite, considérant que le premier et le deuxième pilier offrent environ 60% de votre dernier salaire. Il peut également servir pour des projets tels que l’entrepreneuriat, l’achat immobilier, ou l’émigration.

Quels sont les avantages des cotisations au pilier 3a?

Les cotisations au pilier 3a sont déductibles du revenu imposable, offrant une économie d’impôts significative. De plus, le montant épargné n’est pas assujetti à l’impôt sur le revenu ou sur la fortune pendant toute la durée.

Comment choisir entre le pilier 3a et le pilier 3b?

En général, les cotisations au pilier 3b sont recommandées lorsque le montant maximum du pilier 3a est atteint.

Quand le pilier 3b est-il judicieux?

Le pilier 3b peut être la solution idéale pour une épargne à moyen et long terme au-delà du pilier 3a.

Quelles sont les principales différences entre le pilier 3a et le pilier 3b?

Le pilier 3a permet des déductions fiscales, mais avec un montant annuel maximum. L’avoir est lié à la retraite, avec des possibilités de retrait anticipé dans des cas exceptionnels. Le pilier 3b offre plus de flexibilité sans montant maximum, mais sans déduction fiscale. Les restrictions sont moindres en termes d’investissements et de bénéficiaires en cas de décès.

Si vous avez des interrogations sur la solution la mieux adaptée à votre situation, nos experts sont disponibles pour vous fournir une assistance personnalisée.

MON COMPARATIF DES MEILLEURES 3ÈME PILIER GRATUIT !

Categories
Uncategorized

Système trois piliers Suisse : Les explications SIMPLES ! (2024)

Système trois piliers Suisse : Les explications SIMPLES ! (2024)

PILIERS SUISSE SYSTEME

SOMMAIRE :

TROUVEZ LE MEILLEUR 3ÈME PILIER

Le dispositif de prévoyance englobe la vieillesse, l’invalidité, et le décès, reposant sur trois piliers distincts : la prévoyance étatique (AVS), professionnelle (LPP) et personnelle (3ème Pilier).

Face au vieillissement de la population, une réforme s’impose pour contenir les déficits.

Bien que ce système, unique, puisse sembler complexe, son appréhension est facilitée par la compréhension de chaque volet : utilité, financement, et caractère obligatoire ou facultatif de chaque pilier.

Explorez dans cette article, le fonctionnement du système suisse pour une vision claire de la prévoyance.

Comment Fonctionne le système des trois piliers en Suisse ?

Le système suisse de prévoyance repose sur trois piliers distincts: la prévoyance publique, la prévoyance professionnelle et la prévoyance individuelle. Le premier pilier, représenté par l’AVS (assurance-vieillesse, survivants et invalidité), vise à assurer un niveau de subsistance minimum. Le deuxième pilier, la prévoyance professionnelle ou 2ème Pilier (LPP), est conçu pour maintenir le niveau de vie habituel après la retraite. Les deux premiers piliers sont obligatoires.

Le troisième pilier, optionnel, offre la possibilité de constituer une prévoyance individuelle, assurant ainsi une sécurité financière à la retraite. Il permet également de réaliser des économies d’impôts et de couvrir divers risques tels que le décès et l’incapacité de gain. Nous vous invitons à prendre cinq minutes pour lire notre article qui simplifie la compréhension du système des trois piliers.

système trois piliers suisse

Le premier Pilier AVS, le système de répartition

Le premier pilier du système suisse de prévoyance repose sur le principe de solidarité. Chaque mois, les actifs, y compris les travailleurs frontaliers, et les employeurs versent des cotisations visant à financer les retraites actuelles. À ce jour, l’âge de la retraite suisse pour l’AVS est fixé à 64 ans pour les femmes et à 65 ans pour les hommes. Il est nécessaire de faire une demande pour percevoir une rente AVS, et il est possible d’obtenir une projection du montant des futures rentes en s’adressant à la caisse de compensation cantonale.

Le premier pilier remplit le devoir social public primordial de la Suisse. En cas de retraite, d’incapacité de gain ou de décès, les bénéficiaires des prestations du premier pilier reçoivent des allocations destinées à couvrir leurs besoins essentiels, ni plus ni moins.

Ce premier pilier englobe l’AVS (assurance vieillesse et survivants), l’AI (assurance invalidité) avec les prestations complémentaires, et l’APG (allocations pour perte de gain).

Le financement repose sur un système de répartition, où les actifs contribuent au soutien des bénéficiaires de rente.

Le premier pilier en résumé :

  • AVS, AI, APG
  • Prévoyance étatique obligatoire
  • Le But : garantir le minimum vital de toutes les personnes résidant et travaillant en Suisse

Le deuxième pilier LPP, le système de prévoyance professionnelle

La prévoyance professionnelle a pour objectif de permettre aux individus de maintenir, dans une large mesure, leur niveau de vie antérieur. Pour ce faire, les personnes exerçant une activité lucrative sont affiliées de manière obligatoire ou facultative à une caisse de pension. Cette dernière est administrée par les partenaires sociaux, c’est-à-dire des représentants des employeurs et des salariés, qui décident conjointement des prestations accordées par la caisse et de la manière dont elles sont financées. Ils ont ainsi la capacité de répondre aux besoins des assurés, tout en respectant les exigences minimales prescrites par la loi.

Le financement de la prévoyance professionnelle repose sur le système de capitalisation. Les assurés versent des cotisations lpp à la caisse de pension, qui investit le capital ainsi accumulé. Lorsqu’un assuré prend sa retraite, la caisse de pension convertit cet avoir en une rente. L’assuré peut également demander le versement de tout ou partie de son avoir sous forme de capital.

Les modalités de ce versement en capital ou de rente sont définies dans le règlement de chaque caisse de pension. Les assurés des caisses de pension épargnent ainsi en vue des prestations qu’ils percevront ultérieurement. Dans ce système, l’évolution du nombre de bénéficiaires de rente par rapport au nombre de cotisants ne joue pas un rôle majeur. En revanche, l’augmentation de l’espérance de vie a des conséquences, car les rentes doivent être versées sur une période plus longue.

Des facteurs tels que l’inflation, les taux d’intérêt bas et les interruptions de carrière peuvent influencer le financement par capitalisation, entraînant ainsi des rentes potentiellement plus basses en raison de la réduction du capital accumulé jusqu’à la retraite.

Le 2e pilier en résumé :

  • Prévoyance professionnelle (LPP) ou «caisse de pension»
  • Assurance-accidents
  • Assurance d’indemnités journalières en cas de maladie
  • Institutions de libre passage
  • Prévoyance obligatoire complémentaire pour les personnes exerçant une activité professionnelle
  • Le But : maintien du niveau de vie habituel

2EME PILIER EN SUISSE

Le troisième pilier facultatif, le système de prévoyance privée

Le troisième pilier constitue une prévoyance autofinancée par l’assuré en vue d’améliorer ses revenus à la retraite, comblant ainsi les lacunes potentielles des deux premiers piliers (AVS et LPP). Il se divise en deux parties distinctes, le pilier 3a et le pilier 3b.

Pilier 3a pour la prévoyance vieillesse

Lorsque l’assuré cotise pour accumuler un capital dans le cadre du pilier 3a, il a la possibilité de le retirer de manière anticipée dans certaines conditions, telles que l’acquisition d’un logement en propriété ou le statut de travailleur indépendant. Il est important de noter que les sommes épargnées peuvent être déduites du revenu imposable.

Quel que soit l’âge de l’assuré, il est essentiel de prêter une attention particulière à la préparation de sa retraite afin de maintenir son niveau de vie, visant à conserver au moins 80 % du dernier salaire perçu. Étant donné que l’AVS et la prévoyance professionnelle peuvent fournir jusqu’à 70 % du dernier revenu d’activité, le pilier 3a intervient judicieusement pour combler ces lacunes.

Pilier 3b  une solution en assurance 

Le pilier 3b constitue une réserve d’argent permettant à l’assuré de concrétiser des projets et d’atteindre ses objectifs financiers. Ces fonds servent également à couvrir les risques financiers ainsi que les cas d’invalidité ou de décès. Diverses solutions de placement, d’épargne et d’assurance sont disponibles dans des agences spécialisées.

Quels que soient vos objectifs d’épargne pour la préparation de votre retraite, souscrire à un troisième pilier en banque ou en assurance autofinancé est recommandé pour éviter les lacunes de revenus. Il est également vivement conseillé de suivre attentivement l’évolution de votre épargne.

Le 3e pilier en résumé :

  • 3a Pilier : Assurance vie liée à la prévoyance (3a)

    – L’épargne réalisée dans le cadre de l’assurance 3a est déductible des impôts, encourageant ainsi l’épargne à long terme.
    – Les fonds 3a sont généralement investis de manière prudente, visant à garantir une sécurité financière à la retraite.
  • 3b Pilier : Compléments de prévoyance individuelle (3b)

    – Le 3b pilier offre une plus grande flexibilité en termes d’investissements par rapport au 3a.
    – Il englobe des options telles que l’épargne non déductible fiscalement et des polices d’assurance vie plus flexibles.

comparatif 3eme pilier geneve

FAQ système des trois piliers suisse

Qu’est-ce que le système des trois piliers en Suisse?

Le système des trois piliers en Suisse fait référence à un modèle de sécurité sociale composé de trois éléments principaux : la prévoyance étatique, la prévoyance professionnelle et la prévoyance individuelle.

Quels sont les trois piliers du système suisse?

Les trois piliers sont :

  • Le premier pilier : la prévoyance étatique (AVS/AI), qui fournit une pension de base financée par les cotisations sociales.
  • Le deuxième pilier : la prévoyance professionnelle (LPP), une assurance complémentaire obligatoire liée à l’emploi.
  • Le troisième pilier : la prévoyance individuelle, qui englobe l’épargne personnelle et les assurances privées.

Comment fonctionne le premier pilier en Suisse?

Le premier pilier est basé sur le principe de la répartition, où les cotisations des travailleurs actifs financent les prestations des retraités. Il vise à garantir un niveau de vie de base après la retraite.

Quels sont les avantages du deuxième pilier suisse?

Le deuxième pilier offre une pension professionnelle complémentaire, basée sur le salaire, et est géré par des fonds de pension professionnels. Il vise à maintenir le niveau de vie habituel du salarié après la retraite.

Comment fonctionne le troisième pilier en Suisse?

Le troisième pilier consiste en des options de prévoyance individuelle, telles que l’épargne personnelle et les assurances privées. Il permet aux individus de compléter leurs revenus de retraite selon leurs besoins spécifiques.

Quelles sont les obligations légales liées au système des trois piliers en Suisse?

La participation au premier pilier est obligatoire, tandis que le deuxième pilier est obligatoire pour les salariés. Le troisième pilier est facultatif, mais fortement encouragé pour compléter les prestations de retraite.

Comment puis-je maximiser mes prestations dans le système des trois piliers suisse?

Pour maximiser les prestations, il est conseillé de bien comprendre les différentes composantes du système, d’optimiser les cotisations au deuxième pilier et d’investir de manière réfléchie dans le troisième pilier.

Quels sont les défis potentiels du système des trois piliers en Suisse?

Certains défis comprennent les changements démographiques, les ajustements réguliers des paramètres du système et la nécessité d’une gestion financière prudente pour garantir la stabilité à long terme.

 

MON COMPARATIF DES MEILLEURES 3ÈME PILIER GRATUIT !

Categories
Uncategorized

3ème pilier : Banque ou assurance ? Le MEILLEUR guide (2024)

3ème pilier : Banque ou assurance ? Le MEILLEUR guide (2024)

3ème pilier banque ou assurance

SOMMAIRE :

TROUVEZ LE MEILLEUR 3ÈME PILIER

En Suisse, le système des trois piliers constitue une préparation à la retraite. Le 3e pilier, optionnel, permet de créer un complément de retraite en épargnant, que ce soit sur un compte épargne bancaire ou via une police d’assurance. Chacune de ces options présente des avantages et des inconvénients.

Bien que les termes du 3ème pilier, y compris sur le plan fiscal, restent inchangés que vous le choisissiez auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance, des distinctions importantes subsistent.

Le choix dépend principalement de vos projets et de votre profil financier.

Découvrez dans cet article les choix et les options à prendre en compte lorsque vous ne savez pas quoi choisir en le 3ème pilier banque ou assurance !

comparatif 3eme pilier geneve

Quelles sont les choses à bien prendre en compte lorsque l’on hésite entre le 3ème pilier en banque ou assurance ?

Lorsqu’il s’agit de choisir entre le 3ème pilier bancaire et le 3ème pilier d’assurance, plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour prendre une décision éclairée conforme à vos besoins financiers et objectifs. Voici quelques-uns de ces facteurs :

  1. Âge et horizon de placement :

    • Pour les jeunes avec un horizon de placement plus long, le 3e pilier d’assurance, offrant des rendements potentiellement plus élevés, pourrait être envisagé.
    • Les personnes plus âgées ou proches de la retraite pourraient préférer la prudence du 3e pilier bancaire.
  2. Objectifs financiers à long terme :

    • Si l’objectif principal est de maximiser l’épargne-retraite, le 3e pilier d’assurance avec ses rendements potentiellement plus élevés pourrait être privilégié.
    • Pour ceux cherchant une flexibilité accrue dans leurs investissements, le 3e pilier bancaire pourrait être plus adapté.
  3. Tolérance au risque :

    • Les investisseurs prêts à prendre plus de risques pour des rendements potentiels plus élevés peuvent se tourner vers le 3e pilier d’assurance.
    • Ceux préférant une approche plus prudente peuvent opter pour le 3e pilier bancaire.
  4. Situation fiscale :

    • Les avantages fiscaux varient en fonction de la situation fiscale. Une consultation avec un conseiller fiscal ou financier est essentielle pour déterminer la meilleure option fiscale.
  5. Besoin de garanties supplémentaires :

    • Le 3e pilier d’assurance peut offrir des garanties telles que la couverture en cas de décès ou d’invalidité, ce qui peut être crucial pour certains investisseurs.

En conclusion, le choix entre le 3e pilier bancaire et le 3e pilier d’assurance dépend de votre situation financière, de vos objectifs et de votre tolérance au risque. Une consultation avec un conseiller financier est recommandée pour prendre la meilleure décision en fonction de vos besoins spécifiques. Nous sommes là pour vous guider tout au long de ce processus.

3ème Pilier : Banque ou Assurance ?

Le rendement de votre épargne 3ème pilier revêt une importance cruciale et dépend en grande partie de vos choix en matière de placement et du type de solution 3ème pilier que vous privilégiez.

3ème Pilier Banque 

Les banques offrent généralement deux types de solutions 3e pilier. La première est une solution classique, sûre mais avec un taux d’intérêt actuellement bas. La seconde est basée sur des fonds de placement, plus risquée et exposée aux fluctuations du marché et aux crises. Cette option est généralement réservée à ceux qui comprennent le fonctionnement des marchés financiers.

3ème Pilier Assurance

 Les assurances proposent les mêmes solutions que les banques, mais elles offrent également une troisième option qui équilibre judicieusement sécurité et rendement. Cette alternative, souvent appelée “placement mixte”, représente actuellement le compromis le plus attractif en termes de gains et de stabilité à moyen et long terme.

Les placements mixtes sont particulièrement avantageux pour ceux qui envisagent une épargne sur plus de 20 ans. En effet, plus la durée est étendue, plus le rendement devient attractif. C’est pourquoi un 3e pilier en assurance se révèle être une option avantageuse à moyen et long terme.

En résumé, le choix entre sécurité et rendement dans le 3ème pilier dépend de vos préférences personnelles, de vos connaissances en matière financière, et de la durée sur laquelle vous envisagez de constituer votre épargne. Une analyse approfondie avec un conseiller financier peut vous aider à prendre la décision la plus adaptée à vos besoins financiers.

Tableau des différences 3ème pilier Banque et Assurance 

Voici un tableau comparatif 2024 : 3ème Pilier Bancaire vs 3ème Pilier d’Assurance

CritèresBanqueAssurance
DuréeJusqu’à l’âge de la retraiteLibre
Résiliation anticipéePossible selon certaines conditions légalesPossible
Montant maximum des primesLimité au montant maximum déductible des impôtsLibre
Déductions fiscales– Avec 2ème pilier : max. 6’883 CHF/an – Sans 2ème pilier : 20% du revenu net d’exploitation au max. 34’416 CHF/an (Selon les cantons pour 3b libre)– Avec 2ème pilier : max. 6’883 CHF/an – Sans 2ème pilier : 20% du revenu net d’exploitation au max. 34’416 CHF/an (Selon les cantons pour 3b libre)
Imposition pendant la durée du contratImpôt anticipé de 35% prélevé par la banqueImpôts sur la fortune sur les valeurs de rachat
Imposition à la sortie du capitalImposition en tant que revenu à un taux réduitPas d’imposition
Taux d’intérêtPas de rémunérationTaux technique garanti à la signature du contrat
Clauses bénéficiairesEn partie prescrite par la loiLibre choix
Mise en gagePour l’acquisition d’un logement en résidence principalePossible à toute fin
En cas d’incapacité de gainPas d’exonérationAprès un délai d’attente, la compagnie paye les primes à votre place
En cas de décèsLes bénéficiaires du contrat touchent ce qui a été verséLes bénéficiaires du contrat touchent le capital prévu à l’avance lors de la signature du contrat

Ce tableau synthétise les différences entre les 3èmes piliers bancaires et d’assurance, vous permettant de prendre une décision éclairée en fonction de vos besoins et préférences financières. Consultez un conseiller financier pour une analyse approfondie.

 

La durée souhaité de votre 3ème pilier

Votre projet en termes de durée est un élément crucial lors du choix entre un 3ème pilier bancaire et un 3ème pilier d’assurance. Voici quelques considérations à prendre en compte :

Durée du Projet :

  • Retrait à l’âge légal de la retraite : En principe, le capital du 3e pilier est destiné à être retiré à l’âge légal du départ à la retraite. Plus la période d’épargne est longue, plus le capital final sera substantiel, ce qui est particulièrement important pour le 3e pilier lié (3A) qui offre des avantages fiscaux tout au long du contrat.

  • Anticipation du Retrait : Il est possible de retirer le 3e pilier de manière anticipée pour financer des projets tels qu’un investissement immobilier ou le rachat de cotisations dans un 2e pilier.

Court ou Moyen Terme (Moins de 10 ans) :

  • 3e Pilier Bancaire : Avantageux pour des périodes d’épargne plus courtes, car vous avez un contrôle plus flexible sur les versements et pouvez retirer le capital de manière anticipée sans perdre la totalité des primes versées.

  • 3e Pilier Assurance : Moins avantageux sur le court terme, car la valeur d’achat de la police peut être inférieure au total des primes versées, surtout en début de contrat.

Long Terme :

  • 3e Pilier Assurance : Plus avantageux sur le long terme en raison du taux garanti à la signature du contrat. Cela offre une sécurité accrue et peut conduire à des rendements plus attractifs au fil du temps.

En résumé, si votre projet d’épargne s’inscrit dans le court ou moyen terme (moins de 10 ans), un 3e pilier bancaire peut être plus adapté en raison de sa flexibilité. En revanche, pour des horizons à plus long terme, le 3e pilier assurance, avec son taux garanti, peut offrir des avantages plus attractifs. Il est essentiel de discuter de vos objectifs spécifiques avec un conseiller financier pour prendre la décision la mieux adaptée à votre situation.

Le 3ème pilier A, les différentes ressemblances

Les solutions 3a proposées par les banques et les assureurs présentent des similitudes marquées, offrant aux cotisants des avantages similaires. Voici quelques points communs à noter :

  • Maintien du Niveau de Vie à la Retraite : Les solutions 3a, qu’elles soient proposées par une banque ou un assureur, visent à assurer le maintien du niveau de vie à la retraite. Elles permettent également de constituer un capital en vue de l’accession à la propriété ou pour garantir une certaine autonomie financière.

  • Déduction d’Impôts : Les cotisations versées au pilier 3a sont déductibles des impôts, quelle que soit l’institution financière choisie. Cette déduction offre des avantages fiscaux significatifs, permettant aux contributeurs de réaliser des économies d’impôts.

  • Base Légale et Encouragement Fiscal : Le pilier 3a repose sur une base légale en Suisse, et l’État encourage fiscalement cette forme d’épargne retraite. Les conditions fiscales et légales applicables sont les mêmes, que l’on souscrive à une solution proposée par une banque ou une compagnie d’assurance.

  • Montant Maximum de Cotisation Annuelle : Les deux options sont soumises à un montant maximum de cotisation annuelle. En 2023, ce montant est fixé à 7 056 francs pour les personnes disposant d’une caisse de pension, et à 35 230 francs (20% des revenus nets) pour celles sans caisse de pension.

  • Conditions de Retrait Définies : Les possibilités de retrait du pilier 3a sont clairement définies et s’appliquent de manière uniforme, que l’on ait souscrit à une solution bancaire ou d’assurance. Les retraits peuvent être effectués dès l’âge légal de départ à la retraite, au plus tôt 5 ans avant cet âge en cas de départ à l’étranger, ou lorsque l’assuré-e devient indépendant-e. De plus, le pilier 3a peut également être utilisé pour le financement du premier bien immobilier.

En somme, que vous choisissiez une solution 3a auprès d’une banque ou d’une assurance, les avantages, les règles fiscales et les conditions de retrait sont généralement alignés, offrant ainsi une flexibilité et une équité substantielles aux cotisants.

3èME PILIER FRONTALIER 2022

 

Avantages et Inconvénient du 3ème pilier en Banque et en Assurance

Critères3e Pilier Assurance3e Pilier Banque
Avantages

– Prestations complètes en cas d’incapacité de gain. – Primes avec versements fixés à l’avance.

– Bénéficiaires touchent un capital fixé à la signature du contrat en cas de décès.

– Capitaux garantis à la retraite. – Taux d’intérêt fixe avec participation aux bénéfices.

– Garantie à 100 % de l’épargne en cas de crise.

– Montant des cotisations libre.

– Rythme des versements flexible.

– Retrait anticipé avec récupération du capital et intérêts.

Inconvénients

– Manque de flexibilité quant aux rythmes et montants des versements, avec des frais potentiels.

– Retrait anticipé avec valeur de rachat potentiellement inférieure aux primes versées.

– Taux d’intérêt non garanti, sujet à des fluctuations.

– Pas de couverture en cas d’incapacité de gain.

– En cas de décès, héritiers perçoivent seulement le capital, soumis à l’impôt.

– Risque de saisie en cas de faillite personnelle.

– Mise en gage possible uniquement pour l’acquisition d’une résidence principale. – Garantie de remboursement limitée en cas de crise financière et faillite de la banque.

Ce tableau résume les avantages et inconvénients des 3e piliers assurance et banque, offrant une vision comparative pour aider à prendre une décision éclairée selon vos besoins financiers et vos préférences. Il est fortement recommandé de consulter un conseiller financier pour des conseils personnalisés.

FAQ sur le 3ème Pilier Banque ou Assurance

Montant de Cotisation Annuelle Minimum du 3ème Pilier :

3ème Pilier en Banque : Libre, vous définissez le montant sans contrat, dans les limites des déductions fiscales.

3ème Pilier en Assurance : Contractuel, avec possibilité de baisse sans justification jusqu’à un minimum autorisé par la compagnie.

Impacts du Non-Paiement de la Cotisation Annuelle du 3ème Pilier :

En Banque : Aucun impact, le compte reste ouvert en attente de versements futurs.

En Assurance : La cessation du paiement entraîne la perte des couvertures, avec difficulté de réactivation après un certain délai.

Versement Anticipé du 3ème Pilier :

En Banque : Récupération du montant investi et des intérêts.

En Assurance : Récupération basée sur la valeur de rachat prédéfinie, avec tableau inclus dans le contrat.

Invalidité (Maladie ou Accident) :

En Banque : Aucune couverture contre l’invalidité.

En Assurance : Cessation de la prime, perte des couvertures, avec difficulté de réactivation après un certain délai.

Décès :

En Assurance : Versement d’un capital fixé contractuellement aux héritiers, protégeant financièrement en cas de décès.

En Banque : Les héritiers touchent le capital accumulé, soumis à l’impôt et risque de division successorale.

Sécurité de l’Épargne en Cas de Faillite :

En Banque : Remboursement jusqu’à un maximum de 100 000 francs.

En Assurance : Légalement, les assurances garantissent chaque franc versé à hauteur de 104%, assurant la sécurité même en cas de faillite.

Meilleur Choix de 3ème Pilier :

Facteurs à Considérer : Obligation d’épargne et couverture des risques favorisent l’assureur, tandis que la flexibilité et la prévoyance sont des atouts bancaires.

Résiliation et Changement de Solution 3a :

Résiliation : Possible à l’âge légal, achat immobilier, statut indépendant, ou départ à l’étranger, avec pertes financières potentielles.

Changement : Transfert bancaire possible, mais résiliation anticipée en assurance peut entraîner des pertes.

Meilleure Solution 3a :

Dépend des Préférences : La solution bancaire est adaptée pour ceux qui préfèrent la régularité et la flexibilité des cotisations.

Multiples Solutions 3a chez les Assureurs :

Recommandation : Intéressant si les retraits peuvent débuter 5 ans avant la retraite, permettant un échelonnement fiscal.

 

MON COMPARATIF DES MEILLEURES 3ÈME PILIER GRATUIT !

LES 10 MEILLEURES COMPTES DE LIBRE PASSAGE EN 2024

Tableau des 10 meilleures 3ème pilier en 2024

Banque Taux d'intérêt
CA next bank CRÉDIT AGRICOLE 1,500%
Bank CIC (Schweiz) AG 1,400%
Cornèr Banca 1,400%
Tellco 1,350%
WIR Bank 1,250%
Aargauische Kantonalbank 1,200%
Raiffeisenbank 1,200%
Thurgauer Kantonalbank 1,200%
Alpha Rheintal Bank 1,200%

COMPARATIF 13 MEILLEURES 3ÈME PILIER EN 2024

CA next bank CRÉDIT AGRICOLE1,500%  
Bank CIC (Schweiz) AG1,400%  
Cornèr Banca1,400%  
Tellco1,350%  
WIR Bank1,250%  
Aargauische Kantonalbank1,200%  
Raiffeisenbank1,200%  
Thurgauer Kantonalbank1,200%  
Alpha Rheintal Bank1,200%  
Acrevis1,200%  
Appenzeller Kantonalbank1,100%  
Zuger Kantonalbank1,100%  

MON COMPARATIF DES MEILLEURES 3ÈME PILIER GRATUIT !

AVANT DE
PARTIR !

Trouvez le meilleur compte de libre passage, parlez à un conseiller spécialisé.

compte libre passage suisse